Beaucoup se sentent floués par cette trêve obtenue à l'arrachée par les États Unis et l’Égypte.
Cette offensive terrestre de Tsahal n'avait pas les faveurs du peuple d’Israël même si elle était parfaitement justifiée.
Toutefois, il est nécessaire de faire le point et de tenter de comprendre quelles sont les profondes motivations du 1er Ministre Netanyaou et de l'armée d’Israël.
L'agression de Gaza sur l'état juif était parfaitement calculée par l'Iran. Ce que voulaient les ayatollah était :
- détourner l'attention de la communauté internationale de la Syrie,
- poursuivre son programme nucléaire durant les hostilités,
- tester le pouvoir de riposte de l'armée israélienne,
- remettre d’aplomb ses réseaux d'approvisionnement d'armes dans le Sinaï (un peu mis à mal par l’Égypte il y quelques mois),
- préparer le Hezbollah, psychologiquement pour ouvrir un prochain front,
- tester les capacités de nuisance des différents groupes terroristes de Gaza,
- et surtout, l'Iran sait pertinemment que le régime d'Assad est compté et qu'il lui faut une proximité extrême avec l'état juif afin de lui nuire.
Netanyaou, les stratèges de l'armée et les services de renseignement savent très bien que Gaza est une diversion et que le véritable front se trouve du côté du Hezbollah au Liban, en Irak et en Iran.
Pourquoi alors risquer la vie des soldats à Gaza ?
Il ne s'agit pas de vengeance et penser ainsi ne grandirait pas Israël et mieux encore ne servirait à rien sinon à contribuer à la perte en vies humaines de soldats du peuple.
Beaucoup pensent que la force de dissuasion d’Israël est entamée.
Rien n'est plus faux.
Si, effectivement, on peut voir des scènes de liesse à Gaza, sachez les aminches que tout ceci n'est que du folklore arabe. Nous connaissons ceci par cœur.
Nous avons assisté à une répétition générale, dans laquelle, à nouveau, nous avons constaté combien la désinformation est grande, combien l'esprit partisan et corrompu règne dans la presse nationale en France et en Belgique.
Cette frustration ne doit pas empêcher de penser, de raisonner correctement. Laissons donc les sentiments de vengeance aux terroristes. Surtout ceux de Gaza.
Comme à leur habitude, les combattants du Hamas et du djihad islamique, des brigades des martyrs, etc...ont retiré vite fait bien fait leurs treillis pour se fondre dans la population civile.
Ils veulent bien défiler avec tout l'attirail lorsque Tsahal est au loin mais dès qu'un F16 pointe son nez, ils filent dans leurs trous et laissent leurs femmes et enfants en première ligne.
Nous n'avons rien de commun avec ces pleutres qui n'ont aucun sens de l'honneur.
Non, Netanyaou n'a pas rendu les armes. Par contre les États-Unis ont acheté cette trêve à l’Égypte pour la bagatelle de 15 milliards de dollars.
Le nouveau front est dans le Sinaï, par où passent toutes les armes. Il faudra au président Morsi assez d'intelligence pour comprendre que son intérêt rejoint celui des israéliens dans le nettoyage de ce désert.
Il faudra que l’Égypte comprenne que l'Iran des mollahs a pris possession du Sinaï depuis fort longtemps et est responsable de l'embrasement de Gaza, du Liban et de la Syrie.
Si les enjeux apparaissent enfin clairement à l'esprit de Morsi, alors on pourra espérer au mieux une collaboration égypto-israélienne pour nettoyer le Sinaï sinon un accord pour laisser les commandos israéliens se charger de faire une partie du travail.
Si la ligue arabe dépasse l'espace d'un instant sa haine des juifs, elle comprendra que le Soudan n'est pas seulement devenu dangereux pour le seul état juif mais bel et bien pour le statu-quo qui prévalait dans la région.
L’Iran n'exporte pas uniquement des armes mais aussi sa « Révolution islamique ». Beaucoup pensent que le régime des mollahs veut imposer le chiisme dans les pays musulmans du moyen-orient. Ceci est totalement faux. Seule compte la « révolution islamique ».
Voilà pourquoi tous les groupes terroristes de Gaza pourtant sunnites n'ont aucun mal à accepter les armes chiites. Une alliance contre nature que l'Iran a réussi à imposer à coups de millions de dollars et de caisses d'armes de plus en plus sophistiquées.
Non, Israël n'a pas eu tort d'accepter cette trêve. Elle a vu un peu plus loin que Gaza, elle a compris que la guerre existentielle se situait un peu plus loin dans le temps et l'espace et que toutes les forces qu'elle a en réserve devaient être ménagées.
Ne soyons donc pas dans le folklore arabe. Laissons les croire qu'ils ont gagné. Ça leur fait plaisir. En attendant, en Israël, on réfléchit.
Scène de liesse à Gaza : D'HABITUDE VÊTUS D'UNIFORMES, ILS N'ONT PAS EU LE TEMPS DE LES ENFILER...ILS VIENNENT A PEINE DE SORTIR DE LEURS CACHES !
Bravo.
, à eux deux il est impossible qu'ils se soient fait filouter par Morsi et Obama.