Il est vrai que présenté ainsi et grâce à nos professionnels qui ont conclu à la "non complicité d'assassinats", il était urgent d'aller aider ces pauvres juristes que les gens comme nous sont infichus de comprendre.
http://www.slate.fr/story/153369/lire-pour-comprendre-verdict-merah
Barrez-vous sur tout l'article mais laissez-moi extraire pour vous l'attendu qui a fait basculer Abdelkader Merah vers "l'association de malfaiteurs" et non la "complicité d'assassinats".
«Si les rencontres régulières entre les deux frères avant et pendant les faits traduisent une proximité retrouvée, elles ne permettent pas d’en déduire une provocation à l’infraction, d’autant que la teneur des échanges, outre celle livrée par Abdelkader Merah, et en l’absence de tout autre élément, reste inconnue.»
«Par ailleurs, l’ascendant qu’Abdelkader Merah a pu avoir sur son frère Mohamed lors de l’adolescence de ce dernier, pas plus que l’exercice d’une “influence indirecte” à l’époque des faits, telle que qualifiée par Abdelkader Merah lors de sa garde à vue, ne sauraient être retenus au titre d’un élément de la complicité punissable. Le processus de radicalisation extrémiste et violent dans lequel Mohamed Merah a sombré a pu être alimenté non seulement par son frère, mais aussi par les autres contacts noués en France ou à l’étranger lors de ses multiples déplacements. (...)
Inutile de faire l'exercice du commentaire d'arrêt. Le journaleux de Slate s'y prend fort bien, on lui met une bonne note.
Toutefois, durant tout le procès, certains éléments révélés par Monsieur Sandler sur les propos à peine audibles d'Abdelkader Merah n'ont pas été pris en compte. C'est aussi faire fi des mensonges de la mère Mérah ainsi que de l'attitude immonde du prévenu.
Je pose juste une question toute aussi juridique que le journaliste de SLATE.
Si, effectivement, les éléments constitutifs concernant la participation ACTIVE d'Abdelkader Mérah ne sont pas vraiment lisibles, il n'en demeure pas moins qu'un autre élément voire plusieurs éléments n'ont pas été pris en compte dans le jugement rendu par ces juristes professionnels.
Premièrement il existe des éléments constitutifs certes peu nombreux tels que le scooter volé par Abdelkader Merah et qui savait son petit frère assez excité pour passer à l'action. Puis, le fait qu'il était au courant qu'il cherchait une arme, chose facile dans le quartier des Izards.
Un arrêt équitable aurait du prendre en compte la loi certes MAIS AUSSI L'INTIME CONVICTION DU JUGE.
Sur ces deux motifs, l'intime conviction du juge a aussi rendu compte d'une chose inouïe : Abdelkader Merah n'avait pas la moindre idée que son petit frère allait tuer des gens.
Soit je suis devenue complètement conne et parano, soit les juges n'ont pas tenu compte qu'Abdelkader avait de GROS SOUPCONS sur ce que son petit frère allait faire. Pourquoi l'aurait-il aidé en ce cas pour se procurer un véhicule ? Savait-il que Mohamed avait voyagé dans tous les coins où on apprend à passer à l'acte terroriste ? Bien sûr que oui...Où est l'intime conviction du juge ?
Il y a les islamistes terroristes passifs qui attendent que d'autres aient les burnes de le faire : ABDELKADER MERAH APPARTIENT A CETTE CATEGORIE.
Ce n'est pas, comme je l'ai déjà dit auparavant, pour aller visiter les alentours de Toulouse qu'il a aidé à voler un scooter et rencontré le vendeur d'armes du quartier des Izards !!!
Où est donc passé l'intime conviction du juge ? N'est ce pas sur ce point précis que la fureur des parents des victimes est légitime ?
Si SLATE, toujours lénifiant et à deux doigts de trouver sans doute que 20 ans (véritablement 8 ans, tout le monde le sait) c'est assez cher payé pour un pourri de cette catégorie, ok ! La gauche tuera en profondeur ce pays. Pire encore, ce sont les pacifistes qui ont laissé entrer les nazis dans Paris. Il faut croire que l'histoire n'est qu'un éternel recommencement.
Je profite de cette colère pour aborder ce fameux adage qu'on balance SUR TOUS LES MEDIAS FRANCAIS, GAUCHE, DROITE ET JUIFS : L'IMMENSE MAJORITE DES MUSULMANS DE FRANCE N'ADHERENT PAS A L'ISLAM RADICAL.
Ecoutant distraitement une page d'histoire sur France Culture ce matin, j'entendis parler d'une pièce de théâtre dans laquelle une déportée pour fait de résistance rencontre un ancien soldat de la Wehrmacht dans les années 50 et en Grèce.
" Comment ? Vous savez que je suis allemand et vous me parlez ? Ne savez-vous pas que tous les allemands en 1934 ont mis Hitler au pouvoir ?"
Elle lui répond : "Pas tous ! J'ai vu quelques allemands à Auschwitz."
"Vous êtes comme nous. Comme le reste des nations qui ne veulent pas savoir : NOUS ETIONS TOUS POUR LE NAZISME ! Et si l'on vous dit que seulement 90 % des allemands étaient nazis ce serait un mensonge car QUI ETAIENT SELON VOUS LES 10 % RESTANT ? ILS SONT COMMODES CES 10 % N'EST CE PAS ? ILS PERMETTENT AUX SALAUDS DE CROIRE QU'ILS EN FAISAIENT PARTIE."
Notez amis lecteurs combien cette phrase a eu un drôle d'effet sur moi.
Je pense et je vous crois assez intelligents pour comprendre la raison de mon effroi...