MEA CULPA DU NEW YORK TIMES ?

MEA CULPA DU NEW YORK TIMES ?

Messagepar Nina » Novembre 17th, 2016, 11:58 am

Ne rêvez pas les aminches ! Disons qu'il y a un début à tout...surtout à la déroute des surpuissants d'Amérique.

Lisez, traduisez, j'vais pas me faire chier pour vous encore une fois !

When the biggest political story of the year reached a dramatic and unexpected climax late Tuesday night, our newsroom turned on a dime and did what it has done for nearly two years — cover the 2016 election with agility and creativity.

After such an erratic and unpredictable election there are inevitable questions: Did Donald Trump’s sheer unconventionality lead us and other news outlets to underestimate his support among American voters? What forces and strains in America drove this divisive election and outcome? Most important, how will a president who remains a largely enigmatic figure actually govern when he takes office?

As we reflect on the momentous result, and the months of reporting and polling that preceded it, we aim to rededicate ourselves to the fundamental mission of Times journalism. That is to report America and the world honestly, without fear or favor, striving always to understand and reflect all political perspectives and life experiences in the stories that we bring to you. It is also to hold power to account, impartially and unflinchingly. You can rely on The New York Times to bring the same fairness, the same level of scrutiny, the same independence to our coverage of the new president and his team.

We cannot deliver the independent, original journalism for which we are known without the loyalty of our readers. We want to take this opportunity, on behalf of all Times journalists, to thank you for that loyalty.

Sincerely,

Arthur Sulzberger Jr., publisher

Dean Baquet, executive editor


Avons-nous sous-estimé Donald Trump en lui donnant un peu trop de publicité à travers nos colonnes ? OK...J'vous le fais court mais c'est ça qui fait chialer le NYT.

Alors, comme de bons gros bœufs qui ont cru encore une fois que leur seule puissance de feu et leur longévité dans les média américains allaient les servir pour faire d'Hillary Clinton une femme présidente, force est de constater qu'ils l'ont eu dans le cul.

Dis comme ça, ça fait mauvais genre, je vous l'accorde mais c'est précisément ce qu'ils viennent de comprendre avec un chouille de retard dans leur rédaction dorée.

J'adore le passage : "Nous voulons de nouveau revenir à notre mission principale qui est D'INFORMER les lecteurs du New York Times".

Euh...pourquoi ? Avant c'était quoi d'autre ?

Putain les mecs ! Vous nous avez fait chier durant des décennies à faire paraître les plus tarés pour de possibles penseurs et en avez fait des stars : E. Saïd, Finkelstein et sa folie antisémite, les palestiniens criminels que vous avez maintes fois décrits comme de bons pacifistes qui ne voulaient qu'une seule chose, avoir un état.

Vous êtes allés jusqu'à mettre en "UNE" la photo de la mère d'un terroriste qui venait de découper en rondelles un jeune appelé de Tsahal qui avait eu le malheur de s'endormir dans le bus de retour de permission.

C'était la mère du meurtrier qu'il fallait comprendre ? Excuser ?

Pas la mère du jeune soldat de 19 ans bien sûr ! Pas même le soldat...mort d'avoir porté un uniforme de Tsahal.

Je souhaite quant à moi, que votre journal crève de sa mort la plus honteuse devant l'accumulation des billets et articles partiaux.

Vous aurez enfin compris après ces élections que VOTRE VÉRITÉ N'EST PAS CELLE DE DIZAINES DE MILLIONS D'AUTRES.

Vous avez fait de cette noble profession comme l'a concevait Emile Zola ou Georges Clémenceau, une espèce de prêt-à-penser qui a ruiné la mission première d'informer et non de formater.

Le Big Brother ce sont les journaux comme les vôtres, comme les nôtres aussi. Le Monde, Médiapart, Libération, le Nobs et Le Point ne sont guère mieux. Ils paient déjà, j'en suis sûre.

Voilà pourquoi vous êtes voués à tomber dans l'oubli et que nous risquons hélas que les nouvelles têtes aillent chercher l'info n'importe où, n'importe comment. Vous avez été l'instrument de la future guerre des mondes.

Le péril se trouvait dans la désinformation et vous en fûtes les seuls vecteurs !

Vous pouvez toujours chialer, le mal est fait.


http://www.nytimes.com/2016/11/13/us/elections/to-our-readers-from-the-publisher-and-executive-editor.html?_r=0
Nina
 
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