Dans la nuit de mercredi 2 Juillet 2014, un groupe de villageois palestiniens du nord de la Samarie, a appelé la police et déclarer la disparition d’un jeune homme. Ils prétendaient l’avoir vu se faire kidnapper par des nationalistes-colons israéliens.
(Rapporté le même jour par le journal Maariv).Durant cet appel, un résident du village de Marda près de Tapuach (Samarie) l'avait vu de ses propres yeux : deux juifs forçaient un jeune arabe à monter dans leur véhicule.
Une réponse immédiate fut donnée par le Commandant du bataillon de la région qui ferma tous les points de circulation des alentours du « kidnapping ».
Les troupes ont arrêté tous les véhicules qui sillonnaient dans les parages tout en prenant soin de les inspecter et d’interroger leurs conducteurs.
Tout ceci, en vain.
En effet, non seulement le prétendu kidnappé était en vie mais était, au moment des recherches, en train de jeter des pierres sur des véhicules israéliens, photos et témoins à l’appui.
Il fut arrêté et emmené prestement au poste de police pour y être interrogé tant pour le prétendu enlèvement dont il aurait été l’objet, que sur les jets de pierres sur des voitures israéliennes.
Tout ceci prend effet après la découverte du corps d’un jeune arabe palestinien de 16 ans dans la forêt qui aurait été tué pour deux raisons non encore élucidées à ce jour par l’enquête de police :
- Soit par des nationalistes israéliens en signe de vengeance,
- Soit par la famille de ce jeune homme dont les mœurs homosexuelles auraient été vues comme un outrage à l’islam.
Selon le chef de la police Mickey Rosenfeld, la seconde raison ne serait pas du tout à exclure étant donné que cette famille eut un comportement plus qu’étrange avant et après la découverte du corps de leur fils Mohamed Abu Knudaïr.
Avant la découverte du corps de Mohamed, la mère fut prise en flagrant délit de mensonge au sujet d’un autre de ses fils, un bébé peu auparavant.
Elle hurla que des colons avaient kidnappé son bébé et fit appel à toute la population de son village. La police se rendit illico sur les lieux et la trouvèrent avec son bébé dans les bras.
Elle donna de vagues explications aux flics en prétendant que des « colons juifs » avaient tenté de lui prendre son bébé.
Le lendemain, son fils Mohamed était retrouvé mort dans une forêt, carbonisé.
Un scénario presque parfait.
Or, la vie dissolue du jeune Mohamed semble faire surface. Il n’entrait pas dans le canon islamique comme il se doit chez les arabes. Son homosexualité était devenue un poids bien trop lourd à porter pour lui et sa famille.
Toutefois, le père de Mohamed, Hussein Abu Knudaïr aurait prétendu détenir une vidéo sur laquelle l’enlèvement de son fils serait visible.
Des journalistes israéliens sont venus rapidement afin de visionner cette fameuse vidéo et sont
repartis quelque peu…désenchantés. Le scoop ne valait pas la peine de se déplacer.
« Les colons ont tué notre enfant ! » répétait Hussein Abu Knudaïr comme un mantra à Asaf Gabor du Maariv.
« Mais après quelques questions, il était devenu clair que les allégations du père étaient basées sur des preuves fournies par des amis et un clip vidéo de 10 secondes qui montre strictement rien » a déclaré Gabor, commentant les récits contradictoires.
Il a tout de même interrogé Hussein Abu Kudnaïr et sa femme.
«Ils portaient la kippa?« Ils ont répondu «non».
«Ils avaient des barbes, tsitsit? »
« Non »
«Qui sont les colons ? Demandai-je et j'ai là, j’ai reçu des réponses claires. »
«Ils se sont enfuis à Jérusalem, alors ce sont des colons, » ont déclaré les parents.
Voilà. C’est tout ou à peu près tout ce que ces gens ont à fournir comme explications à la mort de leur enfant.
Il fallait un cadavre
Dans le capital sympathie sérieusement entamé au lendemain de la mort des trois adolescents israéliens, il fallait une réponse des officiels palestiniens qui soit à la mesure de l’horreur des crimes perpétrés par leurs camps. (Hamas Fatah)
Mohamed présentait un profil idéal dans le sens où de toute façon il était « sacrifiable » pour les instances musulmanes.
Cela permettait aussi aux arabes des territoires de Judée-Samarie et de Gaza de re-capitaliser la sympathie des médias, des chancelleries et des donneurs de leçon du monde entier.
Cela permettait surtout de mettre le feu aux poudres et de lancer la saga de l’été made in Pallywood.
On remet les keffiehs sur la tête, on lance des pierres et des bombes artisanales et on attend de pied ferme les Fandio, Enderlin de la planète pour prendre la pause.
De l’autre côté, à Gaza, on se met au diapason en bombardant jour et nuit la région Sud.
IL NE FAUT PAS QUE LE CALIFAT AVANCE TOUT SEUL !
Dans le contexte régional, les arabes prétendument palestiniens ne pouvaient pas rester sans apporter leurs « pierres » à l’édifice du nouvel ordre mondial tendant vers l’islamisation.
Ouvrir un nouveau front à la faveur d’un kidnapping d’adolescents israéliens tout de suite tués par des membres du Hamas n’en déplaisent aux Hanyheh et autres Abbas ainsi qu’à toute une cohorte de journalistes bien complaisants à l’égard de ces « résistants barbares », était un must.
Le conflit israélo-palestinien (plutôt israélo-arabe) ne pouvait pas s’enliser. Il lui fallait garder les "Unes des journaux" ainsi que les préoccupations onusiennes.
Il en va de la manne financière ainsi que du statut hypra-international de ce conflit.
Si au regard des pertes humaines il est quantité négligeable, il reste celui qui fait le plus couler d’encre et de sympathie.
Les juifs y sont mêlés alors le monde peut enfin écouler sa culpabilité post-shoatique pour mieux vivre.
Le Palestinien, mouture venue des antres du KGB est devenu la figure du Christ rédempteur.
Le Palestinien est le Prince de l’islam et de la Oumma avec, en prime, certification halal de l’ONU.
Mais, car il y a toujours un MAIS, les douceurs réservées aux infidèles juifs le sont aussi aux infidèles chrétiens, athées et bouddhistes.
Que ces braves « non-musulmans » se rassurent, ils seront servis sauce harissa, au grand méchoui du nouveau califat.
Ne les entendent-ils pas taper déjà à la porte ? Aveugles, je veux bien…mais sourds ?