BÊTISE ? CRUAUTÉ ? IMBÉCILLITÉ ?
Difficile de décrire ce qui vient d’être retrouvé aux Pays Bas.
Une vieille blague pourrie circulait au Lycée : « Les juifs sont des voleurs, ils n’ont pas payé le gaz dans les camps. »
Ça faisait marrer les cons, ça me donnait envie de cogner.
La ville d’Amsterdam au lendemain de la seconde guerre mondiale a trouvé le moyen de se faire payer des impôts fonciers sur les biens des morts ou des survivants de l’holocauste.
Cette bonne vieille Amsterdamned a réussi le tour de force d’encaisser la bagatelle de 10 millions de dollars auprès des survivants car eux et leurs familles ne s’étaient pas acquitté de leurs impôts.
On croit rêver non ? Et pourtant, c’est la triste réalité.
Anne Franck ? Son père a-t-il payé ses impôts ? Je ne sais.
Le cynisme à ce point me dépasse.
Amsterdam aujourd’hui s’est tourné vers une équipe de chercheurs sur l’holocauste et ces derniers ont apporté des preuves accablantes du soin apporté par la capitale néerlandaise à rechercher et imposer les survivants qui avaient eu la fâcheuse idée de ne pas payer comme tout le monde alors qu’ils se cachaient ou mourraient en camps de concentration.
Rappelons que 75 % des juifs néerlandais ont été tués.
Beaucoup de biens immobiliers ont été utilisés par les nazis qui n’ont pas été sollicités afin de s’acquitter de l’impôt foncier par contre. Ils étaient tous en Amérique du Sud ou dans les pays arabes !
Les chercheurs ont estimé à plus de 14,5 Millions de dollars injustement collectés auprès des survivants de la Shoah.
« Ce qui a été mis à jour est la façon scandaleuse avec laquelle des juifs survivants ont été dépouillés de leurs biens immobiliers à la fin de la guerre afin de s’acquitter de leurs impôts fonciers » a déclaré un des chercheurs de l’institut NIOD.
On n’apprendra jamais assez combien cette période d’après-guerre fut dégueulasse.
Entre censure, vols et assassinats de survivants qui voulaient juste rentrer chez eux dans tous les pays européens, on se perd dans un abîme de cynisme et de cruauté.
Sources : TOI (Times of Israel)