Ici, en France, nous ne la voyons pas notre armée.
Elle fait surface uniquement lorsque les voyants rouges de l'anti-terrorisme s'allument ou lorsque nous apprenons que nos soldats tombent dans un pays étranger comme au Mali.
Quelle proximité avons-nous avec notre armée ?
Elle nous semble si lointaine que nous ne pouvons éprouver comme en Israël cet amour inconditionnel pour ces soldats qui sont aussi leurs enfants, leurs fils, leurs filles.
Aujourd'hui est jour de commémoration pour tous ces soldats tombés lors des conflits toujours initiés par des voisins arabes ou par des terroristes vivant parfois en Israël mais répondant contre monnaie aux appels du Hamas de l'OLP, du FPLP et depuis un long moment déjà du Hezbollah.
Avoir autant de résistance pour apprendre à vivre au milieu des loups, des pseudo-déséquilibrés qui vont se lever un jour et égorger tout une famille jusqu'au nourrisson dormant au milieu de ses parents, c'est le quotidien des israéliens.
On se demande parfois en France si nous n'allons pas vers une "israélisation sécuritaire".
C'est une question pertinente lorsque on voit que tous les moyens utilisés par des arabes pour tuer des juifs en Israël l'ont été aussi en France : voiture et camion béliers, couteaux, armes de poing, décapitations et explosifs.
En ce jour de commémorations des soldats et civils morts sous les coups des ennemis arabes irrédentistes, je suis de toute mon âme et de tout mon cœur avec ces mamans, ces papas, frères et sœurs et enfants qui pleurent la perte d'un des leurs.
La visibilité constante des soldats de Tsahal au milieu de la population est joyeuse pour ceux qui viennent d'arriver, troublante pour les journalistes qui vont écrire leur venin quotidien pour les journaux français, apaisante pour tous.
"DERRIERE MOI IL Y A MES FRERES, NOS FAMILLES ! COMMENT TU VEUX QUE JE M'ENDORME ?".
Mon fils, alors qu'il faisait ses 3 ans de service dans une unité combattante et que je parvenais parfois à l'avoir au téléphone me répondit cette phrase.
"Chéri, mon amour, tu sembles épuisé et tu es encore de garde près de Gaza ? Comment fais-tu pour ne pas t'endormir ? Tu as froid ? Tu as chaud ?".
Questions de mère juive évidemment.
Mais pour lui comme pour tous ses frères d'armes, terme que vous pouvez prendre dans le sens littéral le plus pur, il était impossible, même au bord de l'épuisement, de ne pas rester éveillé car l'idée même qu'à cause de lui son unité puis les familles derrière pouvaient être touchées le gardait en éveil renforcé quasi-surhumain.
"Je suis le gardien de mon frère !" les écritures nous disent.
Rien n'est plus vrai dans l'armée d'Israël. Le bouclier de DAVID est là, tous les jours dans les rues et sur les frontières.
Il est là aussi parmi ces illustres inconnus qui vont jusque dans le ventre de la bête, armés de courage et d'abnégation comme vous n'avez pas idée, afin de prévenir du danger.
Que leur héroïsme à toutes et tous soit reconnu et célébré en ce jour.
Que mes coreligionnaires en France et ailleurs allument une bougie pour notre armée, notre bouclier de DAVID, et remercient à leur façon la mémoire, le courage de ces soldats tombés au combat.
Rappelle-toi, frère bien-aimé que si aujourd'hui tu peux échapper au pire c'est parce qu'Israël est là, bien vivante et que les guerriers de David viendront en masse se mettre entre toi et les ennemis.
AM ISRAL HAÏ