DOUCEURS MAROCAINES

Re: DOUCEURS MAROCAINES

Messagepar Nina » Juin 26th, 2011, 9:12 am

:D :D :D mouahahahahaahahah !!!!
Ils sont cons en plus les caniches !
Nina
 
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Re: DOUCEURS MAROCAINES

Messagepar Christiane » Juin 26th, 2011, 11:55 am

Nina : j'aurais une petite suite à mon histoire de kikis mais, si cela est possible et si tu es d'accord, ne vaudrait-il pas mieux déplacer mon post dans le "bac à sable" que j'aurais ainsi l'honneur d'inaugurer. Il ne faut pas parasiter les "douceurs marocaines" !
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Re: DOUCEURS MAROCAINES

Messagepar Nina » Juin 26th, 2011, 2:14 pm

Vas-y Christiane ! Bien sûr que tu peux...QU'on se marre un chouille, on en a pas trop l'occasion avec ces actu pourries.

Be my guest ma grande ! Avec plaisir pour le bac à sable.
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Re: DOUCEURS MAROCAINES

Messagepar Christiane » Juin 26th, 2011, 7:32 pm

Nina, j'ai pris mon petit seau, ma pelle, je suis allée au bac à sable mais je ne sais pas ouvrir la porte :lol:
Je ne vois aucune fenêtre avec écrire ou répondre où je pourrais cliquer.
Et le Marocain qui disait que j'étais une bonne recrue :roll:
La honte sur moi comme y dise dans le sud !
Christiane
 
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Re: DOUCEURS MAROCAINES

Messagepar Nina » Juin 26th, 2011, 8:49 pm

J'ai ouvert le bac à sable et tu peux t'y rendre en te fiant à la consigne que j'ai mise. Rien de sorcier et te bile pas : je suis pire que toi en informatique !
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Re: DOUCEURS MAROCAINES

Messagepar Marock » Juin 27th, 2011, 9:04 pm

Les enfants sont couchés ?
J' ose un truc, c' est pas vraiment correct légalement ni moralement.
Nina, tu effaces si je dépasse les bornes. Mais c' est une face du Maroc, assez étonnante.
Je me lance...




Il fait chaud, ce soir de mois de juin. Et j’ai plus de bière. Une vraie catastrophe.
Je vais aller visiter Tim. Sur, chez lui je pourrai me désaltérer.
Timothy, le Gallois, il a toujours un stock, il est prévoyant, lui, et puis il crèche à pas cinq cent mètres. Par la plage, en moto, j’ en ai pour deux minutes.
Ce que je pensais.
J’avais oublié la douceur de la nuit qui fait sortir les jeunes filles de leurs parentales tanières.
Et l’attrait d’une petite balade que ça leur invoque, le son du monocylindre. Trop facile, juste tourner légèrement la poignée de droite, le cramponnage effrayé qui s’ ensuit, et le doux contact de deux petits....
Bon, on est pas là pour batifoler, et ça me donne de plus en plus soif.
Chez Tim, la porte est ouverte, en permanence. Lui, une bière à la main, et toujours ce véritable cornet à frite au bec. Vieux souvenirs américains. « J’y étais, moi, à Woodstock. »
Musique à plein pot, pas déranger les voisins surtout.
« Salut, Tim, je fonce au frigo direct, urgence. »
Ça va tout de suite mieux à la deuxième, on cause un peu.
Moto, bien sur, avec lui. Sa superbe BM, il vient d’y ajouter un tout neuf carénage.
L’ancien, il était vraiment pas à voir, bien abîmé. Le gamin qu’il avait écrasé le dimanche dernier, ça lui avait même faussé la roue avant.
C’était pas de sa faute, pourtant, ces gosses qui font le concours à traverser la route juste quand le feu passe vert. Celui ci, il avait perdu, Tim démarrait rapide par rapport aux bagnoles.
Il avait perdu aussi, le Tim, son permis, confisqué pour une durée sans fin.
Quand même, on l’avait vite sorti des griffes des flics. Bosser pour les bases américaines, ça aide bien.
« Goûte ça. T’ en penses quoi ? »
« Moyen, pas terrible. D’où ça vient ? »
« L’épicier, au bout de la rue. »
« Le Hamid, il s’ est un peu payé ta tronche. »
Comme à son habitude, il s’ensomnole de toute quiétude, joint au bec, la bière à la main.
Faculté admirable, jamais se brûler, jamais même renverser une goutte de bière, et ça peut durer des heures.

Tiens, deux motos qui arrivent. Je reconnais le son caractéristique des deux cylindres à plat.
Les gendarmes, deux motards, des copains. Souvent on s’amusait, jouer à la course avec. Leur bon prétexte, poursuivre un excédant de vitesse. Du moins avec Tim, moi, avec ma 400 trail, je m’esquivais sur la première piste, jamais ils ont osé s’y risquer.
« On vient prendre des nouvelles du Tim. On s’ennuie un peu, à rouler à vitesse réglementaire. »
Ils voient le bout sur la table, là, le reniflent.
A l’ un, il lui survient une fureur épouvantable. Il en secoue le Tim qui s’en hébète de ses brumeuses rêvances.
« C’ est quoi, cette saloperie que tu t’empoisonnes les poumons, la santé avec ? Tu mériterais qu’ on t’ embarque direct au trou, si on était pas potes. »
« Heu, l’épicier. » qu’il arrive à marmonner, Tim
« Celui là, on va aller le verbaliser d’urgence, vente de marchandise frelatée. »
C’est vrai qu’il avait du y mélanger un tout assortiment d’ arômes variés.

« Tim, maintenant, goûte ça. Pour la qualité extra, tu nous demandes à nous, déconne pas quand même.»
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Messagepar Nina » Juin 28th, 2011, 8:56 am

:D :D :D Des flics marocains qui tirent sur le bambou, c'est quasi-normal tout ça non ?

ENCOORREEEE !!!!!!!!!!!!
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Messagepar Christiane » Juin 28th, 2011, 8:40 pm

:o :evil: :twisted: :P :lol: :lol: :lol:
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Re: DOUCEURS MAROCAINES

Messagepar Marock » Juillet 7th, 2011, 9:11 pm

Retour du désert, alors là vraiment, il faisait chaud.
Mon copain , Jean , il venait de France , il voulait le voir , ce désert.
Alors là , il l’ a vu , il a compris , compris que c’ était une drôle d’ idée vraiment.
Bon , je lui voulais pas gâcher ce plaisir.
Il avait quand même amené du Beaujolais , je l’ avais prévenu ,
« Là bas , tu le trouves pas sous la patte d’ un dromadaire. »
J’ imaginais mal Jean sans son pinard , sous ce cagna ,
En plus , ses protections capillaires , je lui en ai jamais connu.
Il en a faillit griller de l’ hémisphère supérieur.
« Alors , Jean , on reprends les montagnes , il fait plus frais , là haut. »
Tellement il faisait frais , on est tombé dans une tempête de neige.
Profité pour rafraîchir son Beaujolpif.
La descente , après le col , ça va mieux , on est réchauffé.
Tiens , tout en bas du ravin , un terrain de foot.
Les gamins , comment ils ont fait pour trouver un terrain plat dans ces montagnes ?
On s’ arrête , voir le match . Du Roquefort aussi , il avait amené .
Là , vraiment , si près du ciel , Juliénas aidant , on était aux portes du paradis.
C’ est pas le tout , il faut repartir , un peu embrumés du cervelet.
Un petit caoua nous ferait du bien , notre idée commune.
Oui , juste , là , dans le virage , ça y ressemble , un café.
Un marchand de fossiles , devant , ça l’ intéresse , lui , Jean .Ok , moi direct au petit café.
Mais , mirage ? rêve ? miracle ? : Ces bouteilles alignées ? Mais c’ est un bar ! ! !
En pleine montagne ! Et je le connaissais pas !
« Le café , vous me le servirez sur la terrasse , s’ il vous plaît. »
La terrasse ! Elle surplombe 5 vallées , vertes , rouges , ça , vraiment , j’ avais jamais vu.
Les femmes , les gamines , tout en bas , les couleurs de leur robes , il me manque de mots.
Le blé , il est pas arrivé à maturité . Pourtant , ça faucille avec entrain ,dans les rires .
Elles m’ ont vu . Grands signes , sourires , quelle langue ? Tarifit ? Tamazirt ? Tachehlit ?
J’ ai jamais trop su différencier sur le langage.
Café bu , il manque , en ces circonstances , une chose , un petit digestif.
Avisant sur l’ étagère une bouteille de rhum , oui , juste ce qu’ il faut.
« Monsieur , s’ il vous plaît , servez moi donc de ce breuvage »
« Monsieur , excusez moi , je commence juste dans le métier , je ne sais pas dans quel verre on pourrait verser cette liqueur que vous avez l’ air de trouver exquise par avance »
C’ était juste la fin du Ramadan , depuis un mois , les verres étaient chômeurs , négligés , vraiment pas très nets.
J’ en avise un , l’ air propre , un verre à bière.
« Monsieur , s’ il vous plaît , dans ce verre »
« Certainement , Monsieur »
Alors là , il remplit le verre à bière , avec le rhum .
Dilemme , je bois ça , je le jette par dessus les 5 vallées ?
La logique a primordié , la raison a prévalu.
Tiens , ce vieux fossile de Jean qui se pointe , et qui se marre.
« Toi, tu bois du thé , maintenant ? »
« Goûte ce thé , incomparable bourricot des montagnes »
Il a goûté , apprécié , commandé , le même.
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Re: DOUCEURS MAROCAINES

Messagepar Marock » Août 2nd, 2011, 12:24 pm

RAMADAN MOUBARAK

Non, ça veut pas dire que l’ ex président égyptien fait trop de boucan dans sa résidence.
Ça signifie pour moi « Bienvenue au moyen âge »

Le ramadan, il vous arrive à grands pas feutrés de babouches, vous surprendre un matin.
La Lune, elle a été aperçue par de vagues lettrés hier soir, premier croissant.
Ou pas vue, ciel nuageux, besicles égarées, branlement trop imprécis de nos chers scrutateurs.
« Recommencez pas comme ça, demain, faut la voir. »
Sur qu’ils la verront demain, pas passer pour les plus parfaits imbéciles, alors que tous les pays musulmans l’ ont vue la veille, même la Mauritanie, plus à l’ ouest. Exception marocaine.
Marrant, nous, suffit qu’ à regarder le calendrier des postes, même pas être branché en direct sur la NASA, on sait quel jour elle apparaît, la Lune, et même l’heure, en plus.
Enfin, chacun ses traditions.

Ça va encore recommencer une lunaison d’inactivité déconcertante, de gueules à pas pouvoir en respirer la fétidité de l’haleine, embrouilles, engueulades et carambolages garantis.
Je sais plus qui me disait : « C’est pour faire voir aux riches ce qu’ensoufrent les pauvres. »
Sur, les pauvres, ils ont rien à bouffer toute l’année. Ramadan, ça les arrange pas plus : Toujours rien à bouffer, et puis faut bosser toute la journée. Sous le soleil, à casser des cailloux, pousser des brouettes surchargées. Ils sont pas au bagne, c’ est leur quotidien de travailleur.
Les riches, ils sont plus intelligents : Le jour, ils roupillent. Et la nuit, ils s’empiffrent.

Tiens, quand ils avaient encore le droit de bouffer le jour, les travailleurs, ça me souvient hier, une éternité, un autre siécle.
Il était midi, l’épicier au bout de la strasse, je vais acheter mon paquet de clops.
Elle était pleine, la cambuse au picier.
Le chantier d’ à côté, qu’ils viennent s’alimenter. De 14 ans à vraiment ancêtres, les ouvriers.
Je regarde, leur repas du midi : Tous, un pain. Et la variante. Soit un demi litre de lait, soit dix olives, ou une boîte de sardine. Des fois, une vache qui rit, le vendredi, histoire de plaisanter.
Prix de revient confortable, trois dirhams, une heure de travail.
Rien que mes clops, de plus basse classe, elles en coûtent le double.
Le picier, il est pas mieux loti, mais malin.
Il a un pain, sur lequel il essuie son couteau après chaque sandwich, hygiéne oblige.
Le soir, ça lui fait son repas, casse dalle garanti varié, et pas coûteux.
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