En ce moment se joue une sacrée partie de poker menteur qui va forcément amener les différents lectorats des journaux qui comptent à se poser des questions.
BONIFACE DANS LA MERDE !
Nous le savions, Pascal Boniface est une arme de guerre.
Souvent invité sur les plateaux télé, le voilà embourbé (enfin) dans une sale affaire qui compromet grandement sa réputation.
C’est LIBÉRATION qui s’y est collé.
Je vais vous résumer fissa car les implications du scandale vont ENFIN donner raison à notre entêtement à regarder la presse comme organe partisan au point de faire et défaire les politiques étrangères des pays occidentaux.
Libération, sous la plume de Lorraine Millot, éprouve le besoin de parler du financement des fameux think tank comme l’IRIS (Institut de Relations Internationale et Stratégiques), dont PASCAL BONIFACE EST LE FONDATEUR ET DIRECTEUR !
En gros, la question est : QUI FOURNIT DU FRIC A CES THINK TANKS ?
Bonne question.
Nous connaissons un large rayon sur les fournisseurs de gros sous du Golfe qui ont éliminé le traitement impartial du conflit israélo-arabe.
Cette fois-ci, n’écoutant que son amour pour la révolution ukrainienne, Libé s’est penché sur les propos très pro-Poutine de Pascal Boniface.
Rahhh ! Ca c’est marrant non ? Libé n’a pas jugé bon de se renseigner sur les paquets de fric déversés à ses confrères de l’AFP, du Monde, du Nouvel Obs, ? Non non non…! On touche pas aux "frères" seulement aux think tanks ?
Nous avons malgré tout respecté cette forme de censure car nous nous étions engagés auprès de lui à ne pas publier cette interview sans son autorisation. Nous avons tenu parole pour nous voir aujourd'hui injuriés publiquement, accusés de "double enfermement" et de "problématique sur le plan déontologique".
Putain ! Ils osent..."déontologie" qu'ils disent sur Libé...MDR !
Décidée à prendre fait et cause pour les Ukrainiens face aux milliers de soldats russes envoyés pour faire régner l’ordre et rappeler que ce pays n’est qu’une province aux ordres du Kremlin, la rédaction de Libération s’en est pris à Boniface.
« D’où vient la thune pour votre think Tank ? » qu’ils ont demandé tout de go à Pascalounet.
« De quoi me-mêle-je ? » qu’il a répondu Boniface de rat.
Dans un premier temps pourtant, P. Boniface avait accepté de donner une interview à Libération. Ce qu’il fit.
Au moment où le journal veut publier cette interview, Boniface refuse qu’elle le soit !
« WOuuuuuuh qu’ils gueulent à Libé. C’est pas du jeu ! «
S’ensuivent deux articles bien sentis en terrain « neutre » sur le Nouvel obs.
Le premier est de Boniface. Con et abscons. "Je veux pas na !"
Le second, de la journaliste de Libé qui révèle en fait le contenu de l’interview tout en respectant la limite nécessaire à une impossibilité de recours judiciaire. Genre « j’le dis pas mais j’le dis quand même ! ».
ON S’EN COGNE !
L’important dans ce merdier, c’est que la voie est ouverte pour quelques (peut-être) courageux journaleux d’investigation qui iraient sniffer les poubelles des rédactions, des think tanks et autres faiseurs d’opinion.
Par la même occasion, voire Pascal Boniface dans la merde est tout de même…jubilatoire.
J’aime particulièrement ce passage :
« Monsieur Boniface renvoie aussi la balle à "Libération" en rappelant que notre journal est lui aussi financé par des investisseurs privés. Si lui-même le sait et apprécie l'importance de cette information, c'est bien car elle a été rendue publique ! Pour ce qui est des "conséquences rédactionnelles" de ces investissements privés, non seulement la question est débattue par les journalistes de "Libération" mais elle fait l'objet d'une charte éthique pour assurer que les actionnaires du journal n'interfèrent pas dans le travail de la rédaction. »
Mouahahahahah ! Les pyromanes se tirent la bourre !
Genre (again) :
« Notre fric pue moins que le tien !»
Avouez les aminches que c’est gondolant cette petite passe d’armes entre gros cons ?
Hélas ! Si cette guerre reste confinée à la sphère virtuelle entre Libé et Boniface, on a toutes les chances de voir ce pourri ne pas être inquiété et pire encore, revoir sa tronche encore et encore sur les plateaux télé.
N’oubliez pas les mensonges du bonhomme concernant Israël. Ses litanies pallywood-compatibles qu’il déverse dès qu’on lui tend un micro et vous comprendrez qu’il faut répercuter.
Tsssssss ! A vous de jouer ! L’occase est trop bonne !