Je m’étonne encore que les juifs américains aient pu croire qu’Obama allait revenir à de meilleurs sentiments en ce qui concerne Israël durant son deuxième mandat.
Manquer de pif à ce point là est déshonorant.
Il est vrai que Barak a l’art de vous vendre le poisson pas frais mais tout de même…Se faire avoir à ce point, c’est gênant.
Il est vrai aussi que le vote juif ne représente pas grand-chose compte tenu des immenses minorités votantes que les politiciens reluquent comme de bonnes pâtisseries. Les black et latinos sont sollicités, la nouvelle Amérique n'est pas vraiment pro-israélienne.
Comme Boniface en France, le parti démocrate a fait son choix. Le pouvoir est à ce prix, celui des compromissions même à l’égard de l’allié « indéfectible ». Changement de population, comme en Europe, changement de politique étrangère, bien entendu.
Concernant Obama, le mec n’a rien à perdre. Il ne peut être réélu et possède un boulevard devant lui pour changer la donne concernant les relations avec Israël.
Laisser courir les « massacres » commis à Gaza grâce à sa presse et ainsi faire d’Israël le grand méchant du proche Orient, voilà qui est fait.
Le déluge de photos sur Gaza est la clef qui permettra de soumettre les américains au changement des sentiments pro-israéliens qui prévalaient jusque là.
Ce ne sont pas les afro-américains qui iront s’en plaindre. Le "muslim revival" que cette immense communauté est en train de faire n’est que la suite logique du lavage de cerveau qu’elle subit depuis les années 60. Tout est regardé à l’aune de la traite transatlantique. Les blancs les ont empêchés de rester ce qu’ils étaient à l’origine : musulmans.
L’origine musulmane des esclaves noirs américains ne semble intéresser personne pourtant. Etrange…
Pour la communauté Latino qui est en train d’exploser démographiquement, les sentiments pro-israéliens sont aussi majoritairement absents.
Venant de pays catholiques, ils puisent leur antisémitisme dans l’ordinaire anti-judaïsme. Ils se méfient. De plus, comme pour les afro-américains, la nouvelle figure christique a été transposée sur le palestinien à keffieh. Elle est sagement entretenue aussi par l’Autorité Palestinienne qui, depuis Arafat, fait toujours acte de présence à la messe de minuit tous les ans à Bethléem. Cela vous scotche le Latino tout ça.
Aux complexes de ces deux communautés, ajoutez le sempiternel refrain que nous connaissons en France sur les « juifs qui dominent la presse, la culture et l’argent » et vous comprendrez pourquoi ce n’est pas pour demain que l’Amérique risque d’être plus amène en ce qui concerne Israël.
Obama est le catalyseur de ce grand remplacement pour paraphraser R. Camus.
Encore une fois, il n’a rien à perdre.
Il peut allègrement donner la mesure de sa détestation de Netanyaou. Il peut et fait en sorte de donner à Mahmoud Abbas le statut de Président sage et bienveillant qu’il n’est pas.
A Netanyaou la guerre à Abbas, la paix. Un manichéisme qui marche à la perfection.
Obama n’est pas du tout l’homme que les médias ont présenté et adoubé créant ainsi une « Obamania » hystérique.
C’est un homme de pouvoir, un mégalo qui sent qu’il ne s’inscrira jamais dans l’Histoire. Autant qu’il se fasse plaisir et il ne s’en prive pas.
Changer la relation entre son pays et Israël est devenue une lubie. Il n’y parviendra pas mais il peut grandement altérer ces relations.
En mettant toujours en avant les « grandes minorités afro-américaines et latino », en nommant des cadres importants qui ne pourront être changés même en cas de victoire des républicains, en donnant de plus en plus de visibilité aux américains musulmans et leur lobby, en acceptant des marchés juteux avec le Qatar, il met en place une série de balises difficilement escamotables pour le prochain président américain.
Son petit écueil cependant se trouve dans le Pentagone.
Le dernier avatar concernant les livraisons d’armes à Israël sans qu’il fût concerné (selon son administration et la presse américaine) donne une idée du salaud qu’il est.
Premièrement, faire croire qu’il n’était pas au courant de cette livraison d’armes en Juillet dernier est tout simplement impensable voire impossible. Il faudrait arrêter de prendre les gens pour des cons. L’homme le plus puissant du monde ne sait pas ce qui se fait sous son nez ? Le Pentagone a-t-il pris possession de l’exécutif ?
Il lui faut de nouveau asséner à Benjamin Netanyaou qu’il est l’homme fort des USA, du monde…Il n’a rien trouvé de mieux que d’arrêter les prochaines livraisons prévues ces jours ci.
C’est aussi un signal fort et un gage de soumission au Qatar, à l’Iran, Indonésie et à toute la ligue arabe.
Le magnifique salaud prépare sa retraite dorée et par la même occasion s’offre la tête du Premier Ministre israélien ! Il n’a rien à perdre mais tout à gagner.
Il pourra dans un an, donner des conférences dans les 57 pays musulmans dont chacune sera rétribuée par des montants à 6 chiffres. Il fera ce qu’il sait faire le mieux : caresser l’islam, parler jusqu’à plus soif et s’enrichir.
Obama aura baisé tout le monde. Ses sponsors juifs de Chicago surtout.
Il n’a pas terminé son job et a encore le temps de pourrir plus encore l’alliance israélo-américaine jusqu’à la fin de son mandat.
Valérie Jarett est son éminence grise : née en Iran et partisane d’un changement profond des USA avec l’islam.
Ces deux afro-américains : Obama et Jarett sont la quintessence de la communauté dont ils sont issus. La revanche contre les descendants de la traite transatlantique et la frustration de ne pas avoir eu le choix de rester musulmans puisque les esclaves ont du adopter le christianisme.
Les nouvelles relations entre Israël et les USA AUJOURD’HUI sont basées sur ce duo, sur cette rancune, sur cette revanche.
Encore une fois, ce sont les juifs, qui n’ont pas pris part à l’esclavage, qui en paient les conséquences.
Le raisonnement d’Obama-Jarett est aussi bête et infondé que celui de Dieudonné M’bala M’bala.
Il faut un coupable à l’incapacité de cette communauté noire de se hisser dans la société à la force de l’étude et la volonté d’accepter la responsabilité de ses faiblesses. Il n’y a toujours pas de prise de conscience alors que les droits civiques ont été reconnus, que la discrimination positive est en place depuis longtemps, que leur destin est entre leurs mains et non dans la récrimination éternelle envers les blancs.
Pour Obama-Jarett les deux ont été imprégnés par l’islam et les juifs donc Israël représente la somme de tous les maux. Il était évident que le président étasunien allait lors de son second mandat, travailler à la sape de l’état juif.
Ce qui l’était moins, c’était ce message clair aux terroristes islamiques qu’ils pourraient faire ce qu’ils veulent. Or c’est le cas depuis un bon moment. Une telle faiblesse du gendarme du monde n’augure vraiment rien de bon.
Obama entrera dans l’histoire pour avoir laissé des millions d’hommes, femmes et enfants se faire massacrer. Ce ne sont pas ces petites piques contre l’ISIS qui feront cesser les crimes partout où il passe.
Les Kurdes, dans la région, représentent le seul espoir d'être sauvés pour les fuyards irakiens, qu'ils soient Yazidis ou musulmans.
Rappelons que depuis le début des années 1950, Israel a mis en place et entretenu des relations amicales avec les Kurdes.
Récemment, à Washington DC, un groupe de Kurdes ont défilé devant la maison blanche en soutien à Israël. Ce fut émouvant, inattendu et loyal. Merci à eux.