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THOMAS SOWELL L'INTELLECTUEL PAS POLITIQUEMENT CORRECT

MessagePublié: Mars 7th, 2021, 1:20 pm
par Nina
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Dans la galaxie CANCEL CULTURE et autre AFFIRMATIVE ACTION, le professeur d'économie et essayiste de renom Thomas Sowell fait vraiment tâche. (ça devrait faire rire feu Philip Roth)

Cet afro-américain qui fait l'objet d'un documentaire d'une heure et visible sur Youtube sous le titre "Bon sens dans un monde dépourvu de sens" (traduction approximative) : COMMON SENS IN A SENSELESS WORLD se fiche vraiment des groupes minoritaires qui veulent éradiquer la culture au nom du privilège d'être une minorité.

https://www.youtube.com/results?search_query=thomas+sowell+common+sense+in+a+senseless+world+


Cela fait maintenant une quinzaine d'années que je visionne et lis régulièrement ses conférences (peu nombreuses) et ses articles.

J'ai rarement rencontré un intellectuel d'une telle envergure aussi profondément HONNÊTE.

Né dans les années 30 en Caroline du Nord et orphelin, cet enfant afro-américain n'avait pas vraiment les bonnes cartes en main pour parvenir à un tel degré universitaire.

Toute sa vie est relatée dans le documentaire et ce n'est pas le propos de cet article. On s'intéresse à l'homme, à son parcours et surtout à ses constats basés sur DES FAITS et non sur des "ressentis".


Ecoutez le parler du mouvement Black Lives Matter et comprenez combien cet homme est d'une redoutable honnêteté lorsqu'il utilise par exemple le terme de : "INDUSTRIE DE LA VICTIMISATION" concernant tous ces mouvements afro-amércains ou autres.

Son combat est le mien depuis toujours. Il devrait être le vôtre si vous voulez comprendre pourquoi nous courons vers une catastrophe imminente.

Se basant sur des faits, des chiffres, des rapports qu'il a lui-même étudié durant des décennies, il conclue que les noirs américains se sont tellement appuyés sur leurs droits aux allocations gouvernementales qu'ils ont oublié qu'ils avaient le DEVOIR d'éduquer leurs enfants ou d'envisager que la fameuse DISCRIMINATION POSITIVE n'était en fait qu'un moyen pratique pour envoyer des noirs dans les universités alors qu'ils étaient bien en-deçà du niveau requis.

En plus de 50 ans de discrimination positive pour les seuls noirs américains (les autres minorités étant exclues durant des décennies voire des blancs pauvres), rien n'a changé et le niveau par le bas a seulement fait régresser les Universités dans lesquelles ils étaient admis.

De ce fait, Sowell comprend et soutient les écoles et universités privées où le nivellement se fait par le haut et par la méritocratie. Pas en fonction de la couleur de la peau.

Oser le dire vous exclue désormais de la société américaine même si tout ceci est avéré.

Il en est de même en France.

On laisse des minorités militantes intégrer des universités et chargées de préjugés raciaux, dé-colonialistes et autres arguments qui n'ont pas lieu d'être dans un établissement où le savoir est d'abord la priorité.

Si, comme le disent beaucoup d'intellectuels qui osent encore en parler et d'essayistes qualifiés de polémistes aujourd'hui, pensent que tout ce qui vient des USA arrivent à s'implanter en France et dans le reste de l'Europe, nous n'avons pas encore trouver notre THOMAS SOWELL.

Voici qui est grave.

Nous sommes à l'ère de la suspicion, aux procédures abusives, aux mises au banc de professeurs soupçonnés d'islamophobie et passibles d'une peine de mort à tout moment.

Les leçons de Sowell doivent absolument être LISIBLES, AUDIBLES ET FAIRE L'OBJET DE DEBATS PARTOUT EN FRANCE.

Pourquoi ne pas en faire une chronique dans FACE A L'INFO en demandant à Zemmour pourquoi un afro-américain, marxiste dans sa jeunesse, devenu conservateur après un job au Ministère de l'Emploi, explique factuellement la même chose que le "polémiste" : L'INDUSTRIE DE LA VICTIMISATION, LA CULTURE DE L'EXCUSE, LA DISCRIMINATION POSITIVE DANS DES UNIVERSITES COMME SCIENCES PO, sont des vecteurs de haine et surtout d'appauvrissement de la pensée.


Si tous les ans les universités françaises dégringolent dans les limbes où bientôt elles ne seront plus du tout présentes, n'est ce pas justement parce qu'on ne demande rien aux étudiants sinon de JUGER LEURS PROFS A L'AUNE DE LA CANCEL CULTURE et à L'INDUSTRIE DE LA VICTIMISATION ?