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BEBOP ET LULA, UGO ET RAUL !

MessagePublié: Avril 9th, 2012, 9:35 am
par Nina
Ecrit en Juin 2010, cet article est encore d'actualité.
Si Lula n'est plus au pouvoir, il dirige encore en sous-main grâce à son disciple Dilma Roussef.

Après les déclarations de notre MELENCHON national, j'estime nécessaire de rééditer cet article.

Il est vrai que nos héros sont tous atteints "étrangement" de maux terribles comme le cancer mais il n'en demeure pas moins que leurs pays donnent des bases sûres et dangereuses à l'Iran, le Hezbollah et tous les cinglés qui prônent un djihad contre l'Occident.
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15 Juin 2010

Tout le monde se demande pourquoi le Président actuel du Brésil, Lula Da Silva se tape des colères terribles après les résolutions de l'ONU contre les visées nucléaires de l'Iran.
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Il est intéressant de tenter de comprendre pourquoi un Président qui n'en a plus pour très longtemps à rester au pouvoir veut absolument venir en aide au "frère iranien".

C'est justement parce qu'il va lâcher la rampe du pouvoir que Luiz Inácio Ferreira da Silva tient à se faire remarquer et sans doute rester un homme politique influent avec sa bande du FORO DE SAO PAULO.

Quand on jette un oeil sur la liste des participants, on a le vertige :

Daniel Ortega, les sandinistes, ainsi que les dirigeants de mouvements de guérilla, comme les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), l'Union révolutionnaire de Guatemala (URNG), Frente Farabundo Marti de libération nationale (FMLN) d'El Salvador et le Parti de la Révolution Démocratique de Mexico (PRD). Liberation theology (libération théologique) “Foro.”. théologie de la libération est également partie du Foro "." Hugo Chavez a rejoint le Foro en 1995 quand il n'était pas encore président du Venezuela.

Un sacré paquet de desperados plus mafieux qu'ardents défenseurs des droits des pauvres. Pour que les droits de ces derniers soient enfin respectés, rien de tels que le commerce de drogue, d'êtres humains, de crimes sanglants histoire de marquer son territoires, de kidnappings à gogo et de réseaux pornos histoire de diversifier les ressources pour... la lutte !

Pour Lula, ami de Fidèl Castro, j'ajouterai la fraternité libanaise et arabe dont les sphères d'influence au Brésil sont devenues très importantes car très riches.

Si au début du XXè siècle les Libanais chrétiens fuyaient leur pays pour échapper aux massacres des musulmans arabes puis ottomans, ils furent vite rattrapés par leurs anciens tortionnaires qui virent dans le Brésil et l'Argentine, des pays où ils pourraient vite prospérer.

On a tort de minimiser l'alliance entre Lula Da Silva et les Arabes. En mai 2005, le président brésilien organisa un sommet Amérique du Sud / Sommet arabe. Une résolution fut adoptée sous le nom de Résolution de Brazilia. Et là... ce fut un bijou digne de Durban :

- La Résolution félicite le Soudan pour son aide dans la tentative de résolution des problèmes du Darfour. (aucune mention sur le génocide bien sûr...)

- La Résolution préconise une lutte contre le terrorisme sans faire mention de quel terrorisme il s'agit. Un flou artistique sans doute ?

- La Résolution condamne la "Syria Accountability Act" : loi adoptée par le gouvernement américain d'imposer des sanctions à la Syrie du fait de son soutien au terrorisme.

- Les participants à ce FORO foireux voulaient une Cour internationale de Justice demandant à Israël de démolir la barrière de sécurité que l'Etat juif construit contre les attentats terroristes.


Ne voulant pas paraître trop anti-américain, se souvenant sans doute que le FMI avait généreusement accordé une aide de plus de 42 milliards de dollars à son pays, Lula donna quelques signes de "pragmatisme" en ne souscrivant pas toujours aux envolées anti-américaines de Chavez.

Mais chassez le naturel... il revient au galop ! Lula s'est empressé de féliciter Mahmoud Ahmadinejad pour sa réélection. Il est même arrivé le premier dans cet exercice plus que diplomatique, disons fraternel. Tant pis pour ses idéaux de gauche franchement mis à mal avec le déroulement fort douteux des élections iraniennes et la répression sanguinaire qui s'ensuivit.

Il affirme haut et fort qu'il n'a pas honte de ses relations amicales avec l'Iran des mollahs. Pour lui Ahamadinejad a le droit "de penser différemment". C'est le verbe penser qui me laisse songeuse.

L'aide de Lula à l'Iran n'est pas seulement dans les paroles mais dans des actes forçant directement l'embargo décrété par l'ONU.


En effet la presse brésilienne a dénoncé les stratégies de son Président afin de contourner les sanctions Onusiennes contre l'Iran, comme le partenariat bancaire très sophistiqué permettant aux iraniens de traficoter des comptes dans un pays non soumis à une observation soutenue. Utiliser la diaspora, en ce cas, est très utile. On se demande du reste comment il se fait que le SOJA brésilien soit soudainement si prisé par la République d'Iran.

Lula n'a rien à perdre sinon un reste d'honneur. Son PT (parti des travailleurs) lui reproche ses options peu révolutionnaires et, en gros, de l'avoir trahi.

Les brésiliens démocrates voient d'un mauvais oeil la subordination de Lula Da Silva à Ugo Chavez et sa révolution bolivarienne.

Le Président du Brésil est un homme de réseaux et il sait comment les utiliser, même après la fin de son mandat.

Pour mémoire : Sur les 6 millions de musulmans que compte l'Amérique latine, environ 1,5 million vivent au Brésil et 700 000 en Argentine. Le Paraguay accueille une communauté moins importante mais très pratiquante.

Sur les 500 000 habitants peuplant la région des trois frontières, 23 000 sont d'origine libanaise. Ils ont en grande partie a fui la guerre civile (1973-1990), et ont permis l'implantation dans la zone de mouvements terroristes tels le Hezbollah, les Frères musulmans égyptiens, le Hamas et le Jihad islamique palestiniens. Téhéran finance la plupart des mosquées présentes dans la région.

Beaucoup d'argent issu de différents trafics serait blanchi sur place et une partie importante serait renvoyée au Liban. Les chiffres avancés par diverses agences de renseignement sont de 300 millions à 500 millions de dollars (chiffres récemment revus à la hausse). Une partie de cette manne financerait les mouvements islamiques extrémistes.

La présence de cellules dormantes d'Al-Qaida dans la zone n'est pas exclue. En effet, Khaled Cheikh Mohamed - alors chef opérationnel de la nébuleuse initiée par Oussama Ben Laden - a effectué un voyage sous son identité réelle au Brésil du 4 au 24 décembre 1992. Il serait retourné dans la région sous une fausse identité dans les années 1998-2000 et aurait notamment séjourné à Foz de Iguazu. (Cette région a servi de base de départ aux terroristes qui s'en sont pris à l'ambassade d'Israël en Argentine en juillet 1992 (28 victimes) et au centre juif de Buenos Aires en juillet 1994 (85 victimes). Les autorités sud-américaines ont formellement reconnu l'implication les pasdarans iraniens dans ces opérations terroristes.)

Lula Da Silva a échappé plusieurs fois aux foudres de la justice de son pays pour des histoires de pots-de-vin (affaire des mensualités) mais comme ses frères latins d'Amérique, il s'accroche au pouvoir désespérément en s'alliant s'il le faut avec le diable.

Hier pragmatique, aujourd'hui il redevient communiste révolutionnaire. C'est surtout ça l'Amérique du Sud dit-on. Avec la révolution islamo-gauchiste, ce sera pire.

Est-ce que l'islam a toutes ses chances d'expansion au Brésil ? Oui, mille fois oui...

Le syncrétisme catholico-vaudou, le pullulement des sectes comme le néo-pentecôtisme sont des terrains fertiles. On chasse le diable en allant faire son marché. On exorcise à tout va...De là à aller caillasser le Shaytan à la Mecque, il n'y a qu'un pas si facile à franchir. L'Iran paiera les charters de bonne grâce... dans le fond, ils sont bientôt chez eux les chiites.

Luiz Ignacio Da Silva, dont le premier prénom (Luiz) veut dire aussi calmar, replongera dans les abysses comme la bestiole du même nom. Ce n'est pas parce qu'on appartient à un pays émergeant qu'il faut oublier que le système a permis au Brésil de se remettre en selle économiquement. S'allier à des théocraties ou bien à des réseaux mafieux islamistes et communistes révolutionnaires est le pire choix politique que le Brésil pouvait faire.

Rien n'est perdu et les prochaines élections rassureront ou pas les investisseurs étrangers.