ERDOGAN L'ISLAMISTE "MODERE"

ERDOGAN L'ISLAMISTE "MODERE"

Messagepar Nina » Septembre 13th, 2011, 10:36 am

ARTICLE ÉCRIT LE 3 JUIN 2010

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Le premier ministre turc issue d’une famille très pauvre a goûté à l’islam radical à travers sa scolarité. Envoyé dans une école coranique, sa formation d’imam lui aura servi au moins à une chose, se hisser au pouvoir en utilisant la fameuse langue de la Takya (vertu islamique du mensonge et de la manipulation).

Son amour de l’islam le dirige vers un parti évidemment islamique. En 1980, après un putsch militaire, tous les petits partis prêchant la chariah comme celui dans lequel Erdogan milite sont mis hors la loi.

Recep ne faiblit pas. Il continue de ne croire qu’aux vertus d’un parti essentiellement islamique et entreprend de mieux connaître son pays afin de tâter le terrain. Il y arrive si bien qu’en 1994, il se hisse à la tête de la Mairie d’Istanbul.
Il est vrai que la Turquie est à l’époque économiquement très faible et que la colère gronde. Voilà comment du reste, on arrive à faire gober au peuple que la laïcité n’est pas une réponse à leurs malheurs et qu’Allah est courroucé.

Ce qu’il y a d’intéressant chez l’islamiste modéré, c’est son incroyable habileté pour manipuler son monde. Il promet tout. Assainissement des comptes publics, apurement de la dette extérieure grâce aux milliards du FMI, etc…

C’est le pouvoir suprême qu’il veut et il va s’en donner les moyens en se prononçant en faveur d’une séparation de la religion et de l’État. BIEN JOUE ERDO !!!

Le peuple est rassuré, Saint Atatürk sera respecté.

C’est mal connaître le Coran ! Faire semblant de caresser la main pour mieux la mordre plus tard fera de toi un homme de Pouvoir !

Erdogan rassure tout le monde. Même les Kurdes sont à la fête. 37 000 morts après, Erdogan, dans un discours paternaliste leur promet des jours meilleurs : reconnaissance de leurs différences pour peu que les Kurdes acceptent de s’intégrer dans la grande nation turque ! C’est beau comme un camion tout neuf.

En gros tout va bien pour le Ministre et fondateur du parti de l’AKP (justice et développement).
Mais il y a maintenant un énorme problème. Les entreprises turques ont besoin d’un marché plus vaste et l’Union Européenne est vitale pour l’économie turque.

Erdogan le sait mieux que quiconque et voilà le VRP qui se met à démarcher auprès de tout ce qui compte en Europe afin d’obtenir le sésame et l’intégration de son pays.

Mais un islamiste “modéré” c’est d’abord un islamiste. Les voiles repoussent sur la tête des femmes et la laïcité est bien mise à mal même si les caméras de télévision nous offrent toujours les même images sur les grandes métropoles que sont Istambul et Ankara.

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Erdogan ment. Toutes ses promesses pour réhabiliter les églises chrétiennes (catholiques, arméniennes, orthodoxes, par exemple, sont restées vaines.

Pas une seule reconnaissance juridique à ce jour ni même de rénovations autorisées alors qu’il l’avait annoncé lors de sa prise de pouvoir.

Acculé économiquement, faute de marchés, Erdogan va employer les grands moyens et se tourner vers le moyen-orient. C’est donc tout naturellement qu’il ira chercher vers Ahamadinejad et la Syrie de Bachar al Assad le potentiel économique qu’il lui faut pour maintenir la Turquie dans le concert des nations.

Cela tombe bien, l’Iran parle de la même manière et s’appuie sur deux éléments inhérents à leur pays respectifs : Un nationalisme ultra-conservateur et un islam rigoriste.

Être conscrit en Turquie c’est souvent pour la jeunesse du pays synonyme de peur intense. Les officiers de l’armée turque ont tout simplement droit de vie et de mort sur leurs jeunes recrues. Celles-ci vont souffrir mille maux et revenir de leurs obligations militaires dans un état mental désastreux.
En Iran c’est la même chose si l’on considère les exercices des Pasdaran proches de la débilité mentale et d’une incroyable cruauté. Comme si égorger une poule avec les dents avait quelque chose à voir avec l’exercice militaire.

Lorsqu’on prend un ami on fait corps avec lui contre ses ennemis. Il était évident que la Turquie se sente soudainement si chaleureuse avec les Palestiniens, si dévouée à leur cause. Les ayatollahs sont reconnaissants en billets verts et en contrats juteux avec les Ottomans.

Du coup, l’alliance avec l’État d’Israël est totalement remise en cause. Erdogan avance tranquillement et se repositionne désormais avec les idéaux politiques de son adolescence : l’islam et l’anti-sionisme sans état d’âme. Être déloyal fait partie du dogme islamique.

La récente affaire de la flottille est un gage sûr pour ses nouveaux alliés et clients Iraniens, Hezbollahis, Syriens, des frères musulmans égyptiens et bien sûr du Hamas. L’axe islamiste du moyen-orient peut enfin s’étaler aux yeux du monde : la lutte pro-palestinienne est la cause rêvée pour ces fascistes islamistes.

Pas d’Europe ? Je pars chez les Iraniens…Simple et efficace…La preuve par flottille interposée.

Les alliés de circonstance, dans ce nouvel espace terroriste islamique d’État, sont particulièrement retors. La Grèce par exemple, afin de protéger ses relations amicales avec les Ottomans (qui pourtant ne l’avait pas ménagée durant plus de 4 siècles de colonisation cruelle), se range du côté des pires détracteurs d’Israël depuis “l’affaire flottille” Elle tient à son oléoduc turco-grecque et s’est même vivement prononcée pour l’adhésion de la Turquie à l’Europe !

Quant à l’armée turque, la fameuse garante de la laïcité, elle n’est évidemment plus la même depuis que Erdogan, en douce, a changé tous les cadres restant de la belle époque. Peu à peu, cet homme d’une fourberie exceptionnelle s’est arrangé pour que cette armée soit incapable de le contrer. Entre des jeunes loups gris nationalistes et des musulmans radicaux, on peut difficilement croire à un sursaut sur les valeurs qu’Atatürk avaient imposées pour une Turquie moderne.

Le scénario était bien huilé et cette flottille avec un bateau majoritairement investi par des islamistes turcs n’était rien d’autre qu’une déclaration de guerre contre l’État d’Israël.

Erdogan joue sur la corde très sensible de la rue turque : le nationalisme primaire et la montée en flèche de l’islam intégriste.

Depuis 1994, date à laquelle il devient Maire d’Istanbul jusqu’à ce jour, cet homme a tout conquis et réajusté de façon islamique. Il en a eu le temps et le pouvoir de le faire.

Désormais, la Turquie peut devenir à tout moment une République Islamique.


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Nina
 
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