TUER LA SHOAH

TUER LA SHOAH

Messagepar Nina » Octobre 19th, 2014, 10:11 am


Après les petits mots entraînant de grands maux, après les lâchetés successives remettant en question le crime des crimes, il faut absolument en finir avec la « suprématie juive « en matière d’holocauste.
Jamais au grand jamais, on aura entendu, lu et vu un tel déchaînement à peine condamné par la communauté internationale.

Aujourd’hui encore, afin de ne pas laisser son lectorat-de-gauche indifférent voici que le Nouvel Obs, le censeur en chef de cette presse pourrissante donnant le titre :"Y a-t-il un shoah business ? ».
Le terme shoah business n’est évidemment pas innocent. Il s’agit d’accréditer le bouquin de Norman Finkielstein « l'Industrie de l'Holocauste »

Image (Norman Finkelstein. Il présente des troubles psychiatriques qui lui fait lever la main tel un nazi lorsqu'il est interviewé..)


Le New YorkTimes avait donné tant de place à ce livre injurieux qu’il fallait au Nouvel Obs faire aussi bien avec celui de Tova Reich « Mon holocauste ».

Cette femme issue d’une famille de Rabbins fait comme Norman Finkelstein et dénonce les fastes des commémorations de la shoah et bien entendu la poignée d’escrocs qui se sucrent au passage.

Le choix du prénom du héros du roman n’est évidemment pas neutre. Il s’appelle Norman…ha ha aha ! Sacrés juifs ! Ils adorent se suicider en public. Qu’est ce que la shoah pour la nouvelle génération sinon un étalage peu reluisant d’un groupe d’individus qui a mis en scène sa propre mort ? Tout ça c’est pour faire du fric, des films et des livres.

Le problème est l’opportunité de la sortie française de ce bouquin.

Pensez un instant ce qu’il risque de se passer.

La parole ultra-libérée, le révisionnisme, le négationnisme et l’indulgence au plus haut niveau de certains Etats sur l’occupation aura fini par faire passer les juifs pour de sombres faiseurs de fric, de voleurs de mémoire et de menteurs. (le total look qui persiste depuis des millénaires en somme).

Imaginez un instant ce qu’en feront les Soral et Dieudonné en indélicatesse judiciaire en ce moment ?

Imaginez ce qu’en feront les pro-palestiniens et leurs cliques d’arabes français, belges, anglais et autres.

Je n’ose penser à quel point les juifs d’Europe vont encore se trouver devant le flot de haine qui va se déverser cette fois-ci sous d’autres motifs : « Commémorez les juifs ! Qu'ils diront... Mais de façon moins voyante moins coûteuse aussi ! »

Je n’ose imaginer ce qu’il va se passer dans les écoles lorsque ces français de papiers, lisant plus oumma.com et Palestine-solidarité vont encore faire comme foin lorsque le thème de la shoah devra être évoqué en classe. A moins que, prudents, les profs évitent le sujet ou demandent aux élèves de l’étudier (ou pas) chez eux pour maintenir diront-ils « une cohérence » dans leurs cours.

Pour faire bonne mesure, le signataire de cet article du nouvel Obs en « UNE » du journal, (Didier Jacob), adopte la posture idyllique en faisant part de la signature "cachère" de ce livre par l’éminent Alain Finkielkraut.

Le Nobs qui range Alain Finkielkraut dans la catégorie des « néo-réacs » précise cependant :

« En France, Alain Finkielkraut a, dans le «JDD», pris fait et cause pour le livre. L'éditeur aurait-il pris la précaution, comme aux Etats-Unis, d'en appeler à un parrainage distingué pour déminer le terrain avant la sortie du livre ? »


Finky défend car Finky doit déminer le terrain…Que veut bien dire ce merdeux de la rubrique littéraire du Nobs qui sévit depuis une bonne dizaine d’années ?

Didier Jacob n’est pas un bon méchant. Il n’a pas ce talent mais comme il le rappelle dans une interview, il est CRAINT ! Ce qui peut évidemment lui laisser beaucoup de latitude pour faire parler de lui sans avoir à se justifier.

OB : Revenons à la Guerre littéraire ! Quel a été le critère pour choisir ces chroniques ?
Didier Jacob : Ce sont celles qu’à la relecture je trouvais les plus marrantes.


Mieux encore, il n’a aucune pudeur à le mentionner.

OB : Avez-vous constaté une évolution dans vos rapports avec les auteurs, les éditeurs depuis quatre ans ? Est-ce qu’on se méfie de vous ?
Didier Jacob : Oui c’est sûr que cela joue. C’est vrai aussi que je suis parfois assez méchant dans le journal papier donc les deux se mélangent un peu donc souvent je suis le méchant blogueur ! Bon mais je suis très protégé par le fait que je travaille dans le journal et que du coup les éditeurs et les attachées de presse ont besoin malgré tout de continuer à entretenir avec moi les relations les meilleures possibles donc c’est pour moi une sorte de bouclier absolu.


OB : Si vous n’aviez pas été à l’Obs ou dans un autre grand journal auriez-vous pu continuer à écrire comme ça ?
Didier Jacob : Oui, j’aurais été libre de le faire dans mon coin. On ne m’aurais pas envoyé les bouquins, mais c’est sûr que j’aurais été libre, mais cela aurait eu un retentissement moindre ou alors ça aurait mis beaucoup plus de temps. L’Obs a servi de propulseur fantastique et de multiplicateur d’effets et de retombées. Je pense que je n’aurais pas pu écrire ce que j’ai écrit dans beaucoup d’autres journaux. C’est clair que quand on voit à quel point une grande partie de la presse est complètement à la botte et du pouvoir politique et d’un certain pouvoir médiatique, cela aurait été absolument impossible d’écrire ce que j’ai écrit. Je sautais immédiatement. Ou j’aurais été évidemment obligé d’arrêter.


Et oui…Il était impératif de faire une critique MAINTENANT d’un livre qui, s’il évoque des faits certains ne remet pas en cause la réalité historique...du moins pour les êtres normaux, doués de raison. Mais sommes-nous sûrs que les lecteurs ne vont pas l'utiliser à mauvais escient ? Aujourd'hui j'en doute.

Ces juifs américains heureux de passer du divan du psy à ceux bien plus moelleux des éditeurs ne peuvent imaginer les dégâts. Ils s’en fichent du reste.

Américains PUIS juifs quelque part comme le déclamait tant qu’il le pouvait le propriétaire du New York Times (Sultzberger), après eux…le déluge.

Tova Reich toute auréolée de sa gloire nouvelle ne cesse d’être comparée aux plus grands. Elle en crève la pauvre !

Elle qui voit l’argent-roi venir à bout de la sincérité et la nécessité de la mémoire de la shoah, encaisse allègrement compliments et chèques au point d’en faire exploser son tiroir-caisse.
Grand bien lui fasse !

Des voleurs et des escrocs ? Bien sûr que nous en déplorons beaucoup mais fallait-il les sortir là, maintenant, au moment où tout se fait la malle, où les juifs sont à nouveau des cibles ?

Ne peut-on imaginer que ce bouquin figure désormais entre les protocoles des sages de Sion, Mein Kampf, l'azyme de Sion et tant d'autres dans les bibliothèques des néo-nazis, des arabes, des révisionnistes et que sais-je encore ?

N'y a-t-il donc plus de moralité littéraire ? Il paraît que c'est ringard et que la littérature a besoin de ces trublions. Je veux bien le croire. Il s'en est toujours trouvé. Ringard sont les mots "devoir" et "moral". Je le sais aussi. C'est du reste parce qu'ils furent absents quelques temps que la peste brune s'est abattue sur le monde et des dizaines de millions d'êtres humains ont été décimés.

L'absence de ringardise peut bien faire l'économie d'une guerre donc !

Ils peuvent bien exulter dans le journal de la bonne conscience de gauche comme le Nouvel Obs…mais s’ils osent un jour prochain verser une larmichette sur un acte antisémite grave, je leur cracherai à la gueule. Sans haine…et sans violence…
Nina
 
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