(les refuznik auraient pu faire un groupe de Rock...Ils ont préféré pétitionner).
Les journaux du « monde libre » se régalent avec le dernier avatar des soldats et officiers de l’unité de renseignement israélienne 8200.
J’ai senti l’émoi sexuel de certaines plumes féminines du net. Mme Enderlin alisas Danièle Kriegel dans Le Point en est toute…haletante. Madame jouit.
Les « 43 » comme on dit sont devenus les « 43 refuznik ». Ca nous donne un petit air de guerre froide, un truc bien glauque. Où sont les cocos ? Serais-je tentée de crier.
Nulle part, à moins que les Palestiniens déjà « damnés de la terre » ne soient devenus les communistes d’antan ce que je doute vu leur opium pousse dan le Coran. Pas très coco le dogme !
Qui sont ces « 43 » ? Pourquoi on-ils éprouvé le besoin de donner au gouvernement, à l’armée cette pétition ? Pourquoi ont-ils donné au monde une image sale de l’état qu’ils sont censés servir alors qu’il est déjà l’opprobre de toutes les nations ou presque ?
Les interviews s’enchaînent sur les canards aussi boiteux que les nôtres en Occident.
Les voilà nos braves soldats d’élite en train de se raconter comme sur le divan d’un psy.
Petit aperçu des pleurs d’un refuznik :
«J'ai eu beaucoup de mal avec le fait que diverses informations personnelles ont été notées comme étant d'importance, les détails qui pourraient être utilisés pour extorquer les gens et les transformer en collaborateurs," N. concerne. "Ils nous ont dit à la base que si nous découvrions un détail" juteux ", il était important de le rapporter. - par exemple, le stress financier, l'orientation sexuelle, une maladie grave de la part de la personne ou d’un membre de la famille, ou un traitement médical dont ils ont besoin.-"
Alors là…effectivement ça va trop loin. Si les services secrets tentent de s’allouer les services d’informateurs, c’est po bien…Si c’est un pédé encore moins. Et si par hasard il a des problèmes de fric ou médicaux, il ne faut pas en profiter.
Mais c’est quoi ces blaireaux ? Où ont-ils été les recruter ? Au Haaretz ? Au parti communiste ? (y en a un en Israël).
En lisant le long chemin qui a conduit ces soldats du renseignement militaire, on peut devenir de moyennement à très suspicieux.
Un des refuzniks a sérieusement douté le jour où il visionna le film « la vie des autres » sur les dérives des renseignements Est-Allemands la STASI. Waouh ! Soit le mec est profondément con, soit il est « travaillé », soit les deux.
On lui a assigné la tâche d’aller espionner des ennemis réels et non des israéliens. Qui est la cible ?
Nan…Il est vraiment con. D’autant que le chef de la Stasi ne fut autre que Marcus Wolf, un ex-juif communiste et maître-espion. Un vrai pourri pour le coup !
Ces pauvres chéris du renseignement sont trop jeunes. Ils sont tous recrutés alors qu’ils sont dans leurs vingtaines. Je comprends donc l’émoi qui les étreint mais j’ai du mal à les excuser.
Les voici par exemple, confrontés aux « chats intimes » (conversations sur le net). Certains des signataires ont écrit leur émotion d’entendre rire leurs frères d’armes à l’écoute de conversations privées des palestiniens :
« des hommes qui trompent leurs femmes, des dialogues amoureux et parfois très très intimes…qui faisaient hurler de rire toute l’unité. »
C’est grave docteur ! C’est terrible ! Que diraient les grandes oreilles de la NSA, CIA, MI6 ou DGSE ?
Elles se foutraient de la gueule de ces jeunes puceaux car ces écoutes, certes peu intéressantes, demeurent la récréation du moment. Nécessaires ? Oui, parfois.
Encore plus drôles que les tartuferies conjugales, un refuznik trouve que ces écoutes vont trop loin lorsque des militants palestiniens parlent de leurs... hémorroïdes. Brave petit…
Cela valait-il la peine de donner en pâture toute une unité de Tsahal à la vindicte mondiale ?
Tout cela a commencé par l’attitude d’un soldat « Daniel » qui s’est posé des questions et a, durant un an, tenté de rallier à lui d’autres soldats de l’unité qui eux aussi se grattouillaient le front sur le bien-fondé de leur travail. « Tenir 1,5 millions de palestiniens sous occupation est mal. ». du BDS, Jstreet dans le texte dites donc !)
A partir de ce postulat, nous pouvons facilement remonter le fil de la pensée de ce jeune homme.
1) Il a mis un an pour « recruter » des membres de son unité, futurs signataires.
2) Il a procédé méthodiquement pour discuter de l’action à suivre en organisant des meeting de petits comités dans son appartement ou ceux d’autres refuzniks.
Sur ces deux points, nous pouvons presque sentir les marionnettistes derrière ces soldats et officiers du renseignement militaire.
Le Haaretz et la mouvance d’extrême-gauche ont déjà sévi. L’affaire Anat Kam aurait du servir d’exemple aux recruteurs de l’AMAN, le renseignement militaire.
Cette jeune femme, accomplissant son service militaire, avait subtilisé des milliers de documents hautement confidentiels et les avait transmis à un journaliste du Haaretz. Lequel s'était empressé de disparaître à Londres avec lesdits documents. Des centaines d'identité d'officiers ont pu être révélés, l'ampleur des dégâts n'a jamais été donnée au public.
Un véritable contre-pouvoir dangereux s’est mis en place en Israël.
Partant d’Universités comme sous le règne de Yeshayahu Leibowitz qui faisait ses tournées pour recruter des objecteurs de conscience parmi les appelés, en passant par des soldats devant s’acquitter de leur période militaire et informant toutes les factions d’extrême-gauche pour salir et salir encore l’armée israélienne.
Des pilotes, des anciens directeurs du Shin Beth, du Mossad (the gatekeepers) ont ainsi donné au monde encore plus de raisons de haïr Israël.
Ces gosses gâtés, dont beaucoup passent leurs vies devant un ordinateur, ont une envie d’un ailleurs. Ce qui n'est guère condamnable en soi mais dangereux. Israël, pour eux et pour tous les détracteurs habituels que nous rencontrons, est trop petit.
Ils rêvent du monde et leur frustration d’avoir à donner de leur temps et de leur jeunesse, ils la passent à dénigrer tout ce qui a jusqu’à présent pourtant réussi à préserver des milliers de vies humaines dans leur pays : le renseignement, l'armée, la défense de valeurs fondatrices.
Bien sûr que tout n’est pas beau dans cette activité. Bien sûr que des erreurs « humaines » font partie de l’équation. Tous les pays, même les plus puissants, ont exactement les mêmes combats à mener et font les mêmes erreurs.
Le problème principal étant que si erreurs il y a eut du côté israélien, elles ne sont en rien INTENTIONNELLES. Comment laisser croire un seul instant que la mort d'enfants puisse être la volonté de quelques officiers supérieurs ? Je crois à l'éthique de cette armée. Si, hélas, des enfants ont été des victimes à dénombrer, ce n'est pas la seule responsabilité de Tsahal. Le faire croire serait donner raison aux meurtriers du Hamas qui eux, se sont planqués durant tout le conflit dans les tunnels.
Pour le Hamas et le Fatah (ezzedine el qassam) TOUT est intentionnel. Faire le plus de victimes possibles et ne pas distinguer le soldat du civil. Voilà comment eux procèdent.
Isser Harel, le premier grand chef du Mossad avait compris l’importance du recrutement.
Sa première mission, après avoir refondu tous les services secrets d’Israël, à la demande de Ben Gourion, ne fut pas de lancer des missions extérieures.
Sa toute première mission consista à EPURER LES SERVICES SECRETS des éléments juifs communistes.
Combien furent-ils à être arrêtés pour intelligence avec le KGB ? Ce KGB qui s’empressait alors à donner des renseignements aux arabes qui pouvaient alors fomenter des attentats d’une rare cruauté.
Nous avons affaire aux mêmes tordus qui pensaient « l’universel communisme » alors que nous devons penser « le particularisme juif ». Si nous oublions cette injonction, nous ne pourrons pas faire long feu dans la région.
Des innocents tués, il y en a dans toutes les guerres mais que ces soldats, officiers, sevrés de pseudo-charge émotionnelle démocrate aillent se faire voir ailleurs. Qu’ils vivent ailleurs. Qu’ils expérimentent le monde d’aujourd’hui et qui sait…ils auront honte un jour prochain.