Ma réponse à une intervention d'une amie :
Céline Pina est certes courageuse à certains égards, la preuve : elle a quitté le PS.
Toutefois, je n'adhère pas à ses restes d'angélisme concernant les quartiers sensibles.
Hier, par exemple, elle a insisté sur les disparités économiques et sociales qui sont la source de la délinquance.
Imaginez les mecs d'un des département les plus pauvres de France : LA CREUSE, dans lequel on dénombre près de 30 % de VRAIS PAUVRES.
Ont-ils versé dans la délinquance pure et dure comme en Seine Saint Denis ou Val d'Oise ou bien encore les hauts de France ?
NON.
Les plus pauvres sont toujours désignés comme étant d'abord noirs et arabes.
Vous oubliez que les premiers gilets jaunes étaient pour la plupart des blancs oubliés des aides du pouvoir pour la simple raison que puisqu'ils sont blancs, ils n'ont pas le droit de se plaindre.
Nous assistons donc à un RACISME ANTI-BLANCS D'ETAT !
Qui osera le dire ? Personne.
Ce problème de pauvreté chez les blancs a été évoqué par un président américain que tout le monde adore vilipender et traiter de demeuré.
En attendant, il A OSE parler de la pauvreté de la population blanche !
Enfin ! Ont dit les mid-west et southern americans : un politique qui pense à nous.
Ces familles complètement oubliées du système de la discrimination positive porte le sceau de l'infâmie : ILS SONT BLANCS donc pas bourses pour leurs enfants. Pas d'aide médicale d'urgence. RIEN !
Nous avons le même phénomène en France et seules les "minorités visibles" ont droit aux milliards investis pour leur mieux-être alors qu'ils n'ont pas pris la balle au bond et sont restés dans l'esprit : "France pays colonialiste et raciste" et surtout dans l'économie parallèle de la drogue, de la prostitution et du vol.
Il vous suffit de regarder autour de vous, que vous habitiez la capitale ou la province pour voir la misère de blancs qui n'iront pas piller ou voler pour survivre.
Ils mendient une aide qu'on ne leur accord pas : ILS SONT BLANCS.
Je vais sur différents marchés parisiens (par goût de l'observation) et je suis horrifiée et écœurée de voir ces vieilles femmes et hommes qui, discrètement, comme un sursaut de dignité, prendre les restes des forains qui laissent des fruits et légumes invendables.
Je reviens du marché le cœur brisé car eux, ne méritent pas d'aide, de compassion : ILS SONT BLANCS.
Eux, ne font même pas l'objet d'émissions radios et télés : ILS SONT BLANCS.
Les SDF totalement brisés que je rencontre et qu'il m'arrive de nourrir ou autre, me fendent le cœur : ILS SONT BLANCS.
Etre blancs et pauvres ? Un mythe ? Je vous assure que non.
Nina
PS : Si je devais décrire les CAS (centre d'action sociale) que je visite pour aider des pauvres à s'en sortir, il me faudrait passer par les mêmes remarques qui exaspèreraient les plus modérés d'entre vous.
Sachez qu'il faut avoir la bonne couleur pour trouver de l'aide.
Et j'en ai écumé des arrondissements pour aider des pauvres qui avaient des petits problèmes de compréhension et remplir leurs formulaires.
J'ai vu des noirs et des maghrébins qui n'avaient pas à remplir les mêmes formulaires : les assistantes sociales le faisaient pour eux.
Elles estiment qu'être blancs les exonèrent du même service qu'elles accordent aux non-blancs.
A pleurer !