Il y a une nouvelle façon de faire le djihad aujourd'hui.
Paris, Berlin, Copenhague, Stockolm, Oslo, Londres pour ne nommer que ces grandes villes sont devenues soudainement les laboratoires idéaux pour pousser l'Occident dans ses retranchements et faire admettre l'islam non comme une religion mais un "art de vivre".
Nous sommes en train de voir des terrains jusque-là réservés de ce qu'on appelait encore hier "l'art de vivre à occidental" en vastes champs de guerres pour imposer "l'art de vivre halal".
Le burkini paraît anecdotique puisque désormais on utilise le terme d'épiphénomène pour en parler dans la presse dans sa globalité. De plus, si le Conseil d'Etat a invalidé les arrêtés des Maires des villes qui avaient refusé le port de ce drapeau, on ne peut plus rien y faire.
Toutefois, ces bouts de chiffons islamiques ont réussi à diviser dans les partis politiques jusqu'au sein du gouvernement. L'islam politique parvient toujours à ses fins.
Un Emmanuel Valls absolument outré par la soumission de la femme musulmane obligée ou s'obligeant à porter un burkini sur la plage, alors que la pudeur commanderait de ne pas regarder les corps nus exposés autour d'elle, fait parler de lui par la presse de gauche, en des termes peu flatteurs.
Par contre, la ministre chérie des médias, Najat Vallaud-Belkacem, qui se prononce pour une totale liberté de se vêtir comme on veut sur une plage, fait mine d'ignorer le fondement idéologique que le burkini implique.
Deux visions radicalement opposées au sein d'un même parti, au sein d'un même gouvernement.
Bien entendu, Hollande jouera la carte gaulliste appropriée en restant "un président au-dessus des partis". En gros, il ouvre sa bouche lorsque cela peut le rendre populaire et rien d'autre puisqu'une élection est en jeu. Pire encore, il ose parler, alors qu'il est en visite au Viet-Nam, non d'une "identité de la France" mais d'UNE IDÉE DE LA FRANCE. Cela devient de plus en plus vaste. Grotesque mais politiquement admissible par les musulmans de France. "Vous y êtes ! Vous faites partie d'une idée de la France !".
La lente érosion de nos pré carrés républicains n'est pas à l'ordre du jour des rédactions, toujours à quelques exceptions près que d'aucuns qualifieront de presse d'extrême-droite comme ça... on évite d'aller plus loin.
La fameuse vidéo dont tout le monde s'est régalé durant les JT du 20 heures, exposant "l'horrible restaurateur" de Tremblay (Yvelines) qui ne voulait pas servir deux femmes voilées, fait bien plus de mal à la République que n'importe quel apprenti djihadiste qu'on nous sert durant le dîner.
Et oui... On s'y fait à ces têtes d'abrutis qui veulent tuer tous les infidèles au son de Allah ouakbar, etc... La petite musique appartient désormais au patrimoine français et on s'en lasse. Du moins, le citoyen moyen.
Un terrain presque neuf vient ainsi de se libérer grâce à cette mise en scène de Tremblay en provenance du foyer national de l'islam politique : TRAPPES dans les Yvelines.
Il s'agit de reprendre un vieux concept élaboré par SOS racisme et de l'appliquer partout où on sait par avance que la sauce va prendre.
L'islam politico-judiciaire prend son envol.
SOS Racisme avait mis au point des "tests-discothèques" pour démontrer que les vigiles à l'entrée des boîtes ne laissaient pas passer les "bronzés".
Ainsi, SOS Racisme démontrait que racisme il y a et gagnait quelques bonnes petites rentrées d'argent pour la cause.
Tout ce prêt-à-l'emploi est désormais utilisé par les groupes musulmans et pour les mêmes raisons : faire avancer l'islam politique (via l'accoutrement et la pratique) dans tous les coins : restaurants, hôtels, écoles, administrations, etc...
Cela va devenir un commerce bien juteux puisque des avocats dédiés sont en place et ont même le collectif (CCIF) accrédité pour intervenir rapidement.
Il suffit à quelques femmes en hijab ou hommes en kamis d'aller titiller n'importe qui, n'importe où, du moment que le public soit au rendez-vous et puisse témoigner. Encore que le dernier point ne soit même plus important puisque MARCHALLAH ! LE SMARTPHONE est là pour faire le travail.
Ce nouveau djihad est simple. Il ne requiert qu'une seule chose : une démocratie donc l'application de la loi.
Nous parlons de tous les pays européens à l'exception sans doute de quelques-uns un peu plus regardants dès qu'il s'agit de musulmans tels que la Hongrie, la Pologne et peut-être la Roumanie.
Mais même de ce côté de l'Europe de l'Est, les musulmans peuvent encore se jouer des règles démocratiques puisque ils peuvent ester en justice devant la Cour Européenne de Justice. En mettant le paquet, en faisant un "tir groupé de toutes les infractions dûment collectionnées, filmées, enregistrées", l'islam politique parvient à prendre du terrain aussi en justice.
Les fameux "testings" ont été mis en place en Allemagne, à Londres et désormais fleurissent en France sur le terreau d'une justice impuissante.
Que faire ? Comment prouver que tout ceci est coopté par des associations musulmanes de types UOIF, CCIF, Observatoire contre l'islamophobie, etc...?
Aucune cour n'osera émettre un jugement dans lequel un des "attendus" pourrait évoquer un abus de procédure.
Le parquet ne pourra jamais épauler son magistrat dans une telle action parce qu'il faudrait alors se pencher sur tous les cas de manipulations, de "testings" que l'islam politique a mis en place.
Il faudra à la justice prouver surtout que les victimes supposées sont de parfaits menteurs et qu'ils ont cherché à jouer sur les nerfs de citoyens pour la plupart inoffensifs mais nerveux depuis la série d'attentats en France.
Les citoyens ne peuvent éprouver de ressentiment à l'égard du dogme islamique. C'est interdit.
Le malheureux restaurateur de Tremblay a du payer le prix fort de sa mauvaise humeur et de son ressenti devant deux femmes rigoureusement torchonnées. Seuls leurs visages étaient visibles. Mal lui en a pris mais la loi est la loi...
La seule petite consolation du jour se trouve dans l'accumulation de faits identiques en Europe et plus précisément en Allemagne où des acteurs d'origine turque ont mis en place de petits testings-vidéos dans lesquels on les voit insulter des musulmanes en zabaya et hijab pour épier les réactions des passants.
Cela a donné des idées à des musulmans plus audacieux qui en ont fait un petit commerce juteux puisque les condamnations suivies d'amendes au profit de leurs associations anti-racistes musulmans s'en mettent plein les poches.
Voilà à quoi il faut s'attendre en France. La petite histoire du restaurateur de Tremblay n'était en fait qu'une "mise en bouche".