J’évite depuis des années de regarder ce non événement qu’est devenu le festival de Cannes.
Difficile vu qu'on nous le sert dans tous les JT.
Cette transhumance de stars, de réalisateurs et de producteurs vient nous faire chier tous les ans pour monter les marches rouges et on regarde cela de loin pour différentes raisons : les robes, celles ou ceux qui vont se gaufrer sur l’escalier ou encore pour voir les groupies infatigables appeler leurs stars par leurs prénoms comme si leurs vies en dépendaient.
Mais ça, c’était avant…
Avant que Cannes ne deviennent une tribune politique pure et dure.
Avant que les islamo-gauchistes ne décident d’en faire une foire aux cons où la magie du 7è art disparaîtra à jamais.
On avait senti le vent tourner à la faveur de l’islamophilie et du repentir national du colonialisme que la France se devait d’avoir en décernant des prix immérités ou révisionnistes comme « indigènes ».
Ils ont défrayé la chronique souvent à cause des « youyous de gloire » marquant un territoire de façon très épicée.
Cela voulait dire surtout que désormais il faudrait compter avec la France musulmane et avec le monde musulman. Les opprimés de la terre, les incompris, ce sont eux.
Autour de ce festival politique accessoirement cinématographique, des groupes obscurs se bousculent pour faire admettre l’inadmissible : l’islam c’est bien. Les palestiniens sont les meilleurs et les blancs ne savent toujours pas sauter sinon le caisson des pauvres noirs et arabes de la planète.
Désormais, le jury ne sera exemplaire que s’il décide de faire avancer les causes des opprimés.
Ainsi, récompenser un Iranien est merveilleux. Même entouré d’une cohorte de femmes qui n’assument pas leur dissidence en gardant un semblant de hijab sur leurs chevelures ondulées et maquillées comme des camions volés.
Les conférences de presse sont devenues des défouloirs de campagnes présidentielles. Il fallait voir comment George, dents-blanches, Clooney a totalement escamoté le film pour lequel il était venu afin d’enfoncer un Donald Trump déjà habillé pour des siècles par toute la presse du monde.
Rien de vraiment courageux de la part de la star américaine mais un plaidoyer magnifique pour Hillary Clinton.
Et le cinoche dans tout ça ? Bof ! Il n’y a que les couturiers, accessoiristes et bijoutiers qui s’y retrouvent question business.
Quand le festival de Cannes fait honte
La prestation de Houda Benyamina lors de la remise de son trophée foutrait la honte au premier péquenot venu.
Quelle vulgarité !
On a beau se dire qu’on doit se forcer à considérer ces cons comme des compatriotes, ces moments précis nous donnent de quoi reculer morts de honte.
Devant tous ces gens de cinoche venus du monde entier, on est obligés de se taper une pétasse qui parle un français approximatif et surtout d’une vulgarité absolue.
Par féminisme exacerbé elle se croit autorisée à faire le compliment qui tue : » Hey trucmuche ! T’as du clito ! ».
Classe ! Très classe !
Caméra d’or pour la pouf.
On a pour couronner le tout, l’éternel antisémite de service devant lequel tout le monde se couche : Ken Loach !
A croire que le cru 2016 était tellement mauvais que le jury s’est tourné vers le vieux con de service qui pourra ainsi continuer son combat anti-juif avec une 2ème palme d’or au compteur.
J’imagine que Roger Water, l’autre british nourri à la haine anti-juive a été le premier à lui envoyer un sms de félicitation.
Ken Loach est tellement imbibé de cette haine à l’endroit d’Israel et des juifs qu’il est capable de se décommander à la dernière minute pour un festival quelconque si on lui annonce qu’un réalisateur israélien fait aussi partie du festival.
Du reste, ne serait-il pas suspect de penser que le documentaire du libanais « les guerriers de la liberté » concernant le massacre aux jeux olympiques de 1972 à Munich ait été RE-PROGRAMME pour faire plaisir à Ken Loach ?
Il fut question un moment de ne pas laisser ce documentaire faisant la part belle à Septembre noir qui avait tué les 11 athlètes israéliens être visible.
On ne sait toujours pas pourquoi Pierre Lescure a reconsidéré cette affaire de façon positive pour ce récit à la fois négationniste, révisionniste et franchement antisémite.
Lescure aura lui aussi des comptes à rendre. Pas aux israéliens bien sûr ! Ce type se croit au-dessus de tellement de choses depuis qu’il a dirigé Canal Plus. NON ! Il aura peut-être un jour à répondre aux familles des athlètes tués durant les jeux olympiques.
Je doute que sa conscience le travaille vraiment toutefois. Les crapules ont ceci de formidable : ils n’ont pas de mémoire.
Un petit coup de fil de Ken Loach en compétition et pour lequel on ne refuse rien et hop ! On reprogramme un documentaire absolument dégueulasse.
A ce niveau là, on ne peut plus parler d’antisionisme mais d’antisémitisme.
Le vieux aura donc fait son film social qui aura ému Vanessa Paradis et les autres membres du jury.
Faut pas nous prendre pour des branques.
Là aussi, les « forces obscures » qui gravitent dans ce festival de KHAN ont eut leur mot à dire.
Plus de magie, plus de cinoche, une simple tribune pour toutes les revendications du monde surtout si elles sont islamo-gaucho-compatibles.