Dans un de ces articles sans intérêt que Libération aime à refourguer histoire de remettre un pourri sur la scène médiatique, voici un très court extrait du « reportage » sur Tarek Ramadan.
Inutile de vous fader cette prose, vous n’y apprendrez rien, absolument rien.
Toutefois, le dandy islamiste aime travailler son image et parfois…à force d’en faire trop, on tombe sur un truc hilarant.
(«SVP, épargnez-moi le propos bête et stupide du "Tariq Ramadan s’intéresse à Rimbaud car ce dernier s’intéressait à l’islam"… ou le degré zéro du journalisme. Rimbaud est le poète de la révolte, de la souffrance, avec le verbe de la beauté. Je connais par cœur la moitié de ses poèmes… J’ai écrit ma maîtrise de littérature française sur Baudelaire et Rimbaud»
Ramadan, l’islamiste, le petit fils du fondateur des frères musulmans, adore Baudelaire et Rimbaud et a même pondu une maîtrise sur eux !
Pardonnez si je trouve le mec vachement téméraire. C’était quand ? Durant sa période baba ? Il tirait sur les joints nerveusement pour mieux appréhender les poèmes de ce couple infernal ?
Car enfin les aminches, si nous aussi avons été bercés par la beauté des poèmes de Baudelaire et de Rimbaud, nous avons aussi jeté un œil de groupies sur les ébats amoureux de ces deux là.
Ramadan savait-il qu’ils s’enculaient ?
A-t-il évoqué les ébats amoureux des poètes ?
Extrait du journal de Rimbaud :
« S'implanter le vice.» Arriver au café et se coucher sur le marbre d'une table, crier tout haut: «Je suis tué, je suis mort. Verlaine m'a enculé toute la nuit... Je ne puis retenir ma matière fécale.» «Ainsi, j'ai aimé un porc.» «C'est mon devoir.» «Quoique ce ne soit guère ragoûtant... chère âme.» Près du cimetière Montparnasse, dans la haute mansarde du passage d'Enfer, composer des vers dans un état voisin du delirium tremens après l'ingurgitation d'une grande quantité de boissons non lactées et souffler la fumée de haschisch sur les insectes qui courent sur la table. «Et alors, qu'est-ce qu'ils disaient les cloportes quand tu fumais ta pipe-marteau?» «Ça les faisait dégueuler.»
Pas très halal tout ça…Mais peut-être que Ramadan se cherchait ?
Lorsqu'on songe que le prophète chéri, Mahomet, fit étrangler une poétesse qui avait eu l'audace de faire un trait d'humour sur le prophète de malheur. Il n'aurait pas pondu un petit mémoire là dessus l'islamiste suisse...
M’imaginer un seul instant que cette pourriture rétrograde, phallocrate et dogmatique puisse apprécier nos 2 grands poètes pédés comme des phoques me met mal à l’aise. Je ne l’admets pas.
Je pense qu’il a été recadré depuis même si pour la gloriole et pour mieux avancer masqué, il nous sort de telles conneries.
Je ne puis imaginer relire ces poèmes sans y apercevoir maintenant la tâche d’un porc comme Tarik Ramadan.
Je me ferai violence toutefois par amour pour ces moments mélancoliques et magnifiques lorsque je découvrais cette poésie en pensant qu’eux, Verlaine et Rimbaud, auraient haï T. Ramadan et tout ce qu’il représente.
De cela, j’en suis certaine. Le couple infernal aurait abhorré Ramadan.
