L’attentat contre la synagogue de la Ghriba à Djerba qui eut lieu en Avril 2002 avait été perpétré par Christian Ganczarski, Khalid Cheikh Mohammed et Walid Nawar (frère du jeune tunisien qui s'est fait exploser dans l'attentat), et le kamikaze Nizar Nawar.
21 morts dont 14 touristes allemands, cinq Tunisiens et deux Français.
Le camion prêté par l’oncle du criminel Nizar Nawar appartenait à l’oncle de ce dernier, un certain Belgacem Nawar.
Tonton Belgacem rebaptisé Mohammed ben Hedi Naouar par AMNESTY INTERNATIONAL a disparu.
L’ONG avait mis en route sa machine à pétition moins d’un an après le massacre de Djerba afin de le prémunir d’éventuelles tortures.
http://www.amnesty.org/fr/library/asset ... 2003fr.pdf
Qu’est-il arrivé à Belgacem ?
L’odeur légère du Printemps tunisien aura au moins servi au terroriste qui a non seulement aidé son neveu Nizar à tuer des touristes mais aura sans l’ombre d’un doute, collaborer activement à mettre en place cet attentat.
La cour d’Assise Tunisienne avait condamné Belgacem Nizar à 20 ans de réclusion, confirmé en Appel pour participation à une bande ayant pour objectif la préparation et la commission d’attentats sur les personnes et les biens, la participation à la destruction préméditée et la détérioration des biens d’autrui au moyen d’un explosif ayant entraîné la mort d’êtres humains, la participation préméditée au meurtre d’êtres humains, la participation à la fabrication et à la détention d’explosifs sans autorisation.
Belgacem, heureux d’être quelque temps l’objet d’attention d'Amnesty et des média décida qu’il était innocent. Ca ne mange pas de pain et puis ça en jetait auprès des autres détenus barbus.
Or, vlà qu’en 2011, à la faveur de la révolution du jasmin, une grande amnistie fut décrétée.
Belgacem Nizar en fut exclu. NORMALEMENT…
Le 15 janvier 2011, alors qu’il était incarcéré à la prison de Sfax, l’administration de la prison a ouvert les portes, permettant à Belgacem Naouar de sortir et de rentrer chez lui.
Confusion ? Petite pause ? Ivresse révolutionnaire ?
Le 12 Mars 2011, la police va chercher tonton Belgacem chez lui mais…ne le trouve pas.
Revendiquant l’application de la loi d’amnistie, Belgacem/Mohamed Naouar décide de prendre la poudre d’escampette et cesse de payer sa dette à la société comme on dit.
Plus de trois années après, on ne sait toujours pas où se trouve tonton. En Tunisie ? En France ? En Libye toute proche ?
Son neveu chéri avait laissé un testament dans la cache d’un membre d’Al-Qaida à Karachi, en septembre 2002, il y dit « sa haine des Juifs, des Américains et des régimes arabes impies qui empêchent leurs ressortissants de participer au djihad contre Israël »
La concorde nationale qui doit prévaloir en Tunisie après les périodes de trouble est aussi à ce prix.
Le grand débat portant sur l’autorisation ou non de recevoir des touristes israéliens anime le pays en ce moment.
Comme les Tunisiens ont musclé leur islam depuis un bon moment, il ne faut pas tabler sur un réveil démocratique réel dans les années à venir et encore moins une normalisation avec les juifs. Même pas Israel…les juifs.
Vous ne verrez pas aminches chéris de ces intellos arabes tunisiens prendre fait et cause contre l’antisémitisme dans leur pays. Ils n’ont même pas honte de venir en Israel pour participer à des débats, colloques et évènements culturels divers à l’invitation des organisations de gauche.
Ces cinéastes tunisiens demandant à corps et à cris quelques gestes pour leurs « frères » arabes palestiniens ne sont guère intéressés à ouvrir leurs grandes bouches pour condamner les dérives antisémites journalières dans leur Tunisie.
J’adore les donneurs de leçon !
J’ai une préférence pour les intellos israéliens de gauche qui sont incapables de comprendre que le paternalisme qu’ils exercent à l’encontre des arabes est le parfait exemple du véritable néo-colonialisme.
Personne n’aura osé demander aux « opprimés » arabes venus se goberger en Israël si l’antisémitisme dans leurs pays est à combattre.
Faut avoir des couilles pour ça.
En attendant…Tonton court toujours…La France n’aurait-elle pas son mot à dire dans cette affaire ? Nizar Naouar était franco-tunisien. Le juge Bruguière était de la partie il me semble…hummm Et l'Allemagne ??? Rien.