AU DELA DU FAIT DIVERS

AU DELA DU FAIT DIVERS

Messagepar Nina » Février 20th, 2018, 10:02 am

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Originaire de Stains (Seine-Saint-Denis), cet homme de 36 ans a été mis en examen avec dix complices dans un vaste trafic de vente de cannabis et d’armes remilitarisées.

Des caïds des cités, organisés autour du rappeur Samat et de son demi-frère, prospéraient dans le trafic d’armes et de drogue au cœur des quartiers sensibles. Onze hommes, âgés de 28 à 50 ans, ont été mis en examen en fin de semaine dernière à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Six ont été écroués, les autres ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire.

Tout commence en avril 2017, lorsque les enquêteurs de l’Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO) recueillent un renseignement sur l’existence d’un réseau de trafic de cannabis et de vente d’armes destinées aux trafiquants de drogue et aux braqueurs. Selon cette première information, l’équipe serait menée par deux hommes originaires des cités André Lurçat de Stains et Floréal de Saint-Denis. « Ce sont deux frères, connus pour assassinat, trafic de drogue, escroquerie et vol, précise une source proche de l’affaire. Ils jouent les caïds dans leurs quartiers. »

« Les types parlaient calibres entre eux »

Les policiers les placent sur écoute et les surveillent sans relâche pendant plusieurs semaines. Ils se rendent compte que le trafic est mené par un seul des deux frères et une autre connaissance de la police : le rappeur Samat. Cet homme de 36 ans, originaire de Stains, a déjà été arrêté en 2010 pour avoir participé à un règlement de comptes devant un supermarché de Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise).

« On entendait sur les écoutes que ces types parlaient de calibres entre eux », souffle une source proche du dossier. Ils sont en cheville avec un Gitan, âgé de 50 ans, déjà arrêté dans une affaire de trafic d’armes avec des Serbes. « C’est le technicien de la bande qui était chargé de remilitariser des armes », ajoute la même source.

Les surveillances permettent aux forces de l’ordre d’identifier un autre homme, qui sera interpellé après avoir acheté dans le quartier un fusil d’assaut Kalachnikov pour 2 500 €. Ils identifient aussi un Nantais, ex-habitants de Stains, qui vient leur acheter de la drogue et des pistolets automatiques à 1 200 € pièce pour alimenter le « marché » en Loire-Atlantique.

Les malfaiteurs avaient parallèlement mis en place une affaire d’importation de résine de cannabis avec le concours de trois hommes, chargés dans les cités de garder la drogue à leur domicile, ainsi que des lieutenants qui s’occupaient d’écouler la marchandise.

Cinq téléphones portables dans sa cellule

Le 22 septembre à Paris, avenue de New-York (XVIe), le rappeur est arrêté après de nombreuses infractions routières. Les forces de l’ordre découvrent, dissimulés derrière le compteur kilométrique, un pistolet automatique 9 mm, 32 cartouches, un peu de résine de cannabis et 1 800 €. Samat est écroué en raison de ses lourds antécédents judiciaires.

Mais depuis sa cellule d’Osny (Val-d’Oise), il continue à gérer ses affaires avec cinq téléphones portables. « Sur les ondes, les membres de l’équipe s’inquiètent et évoquent l’idée que la police pourrait remonter jusqu’à eux », ajoute une autre source.

Fin janvier, les fonctionnaires apprennent que la bande vient de recevoir une livraison de drogue. La décision des interpellations est prise. Lundi dernier, les forces de l’ordre mènent une opération à Stains et Saint-Denis. Ils arrêtent neuf suspects. Jeudi, à l’aéroport de Roissy, ils passent aussi les menottes à un autre complice qui revenait de Thaïlande.

Un atelier de fabrication d’armes découvert

Au cours des perquisitions, les enquêteurs découvrent chez le Gitan un fusil de chasse, un fusil à canon scié, un revolver.44 Magnum et deux pistolets automatiques 9 mm en cours de remilitarisation. Mais surtout, ils mettent la main sur une presse à munitions, une perceuse à colonne pour fabriquer les canons et un gilet pare-balles. Chez les complices, les policiers saisissent une compteuse à billets, des talkies-walkies, deux autres gilets pare-balles, 77 kg de cannabis et 28 000 €.

Lors des auditions, pour lesquelles Samat a été extrait de prison pour être placé en garde à vue, un lieutenant de l’organisation avoue se livrer au trafic de drogue et avoir vendu une quinzaine d’armes de poing. Les « nourrices », des hommes chargés de garder la drogue, sont aussi passées aux aveux. Le client nantais a également reconnu ses activités de rachat et revente. Les autres ont nié ou ont préféré garder le silence.

Sources : Le Parisien

NDLR : Au delà du fait divers, il faut encore une fois se demander jusqu'à quel point les CALIFATS FRANCAIS possèdent d'armes lourdes et de planques faciles à trouver mais impossibles pour les flics à aller perquisitionner.

Nous sommes dans un état de non-droit de plus en plus oppressant car le GRAND BANDISTISME S'ACCOMODE FORT FIEN AVEC LE DJIHADISME !

Quand on se fait gauler pour des faits graves, on peut toujours se tourner vers l'imam de la prison qui jouera les courriers avec l'extérieur et continuer son business.

Cette crasse armée est si dense et répartie sur tout le territoire de France qu'il faudrait pratiquement rapatrier tous les soldats français déployés en Afrique et au Moyen-Orient voire des territoires d'outre-mer pour PEUT-ÊTRE EN VENIR A BOUT.

Le conditionnel est de rigueur "peut-être" car enfin il faut aussi avoir en mémoire que les caciques du FLN ou du GIA sont installés confortablement dans des zones non suspectes à priori de receler des armes et de la drogue.

Il ne faut pas être naïfs pour savoir que NEUILLY S/SEINE par exemple mais aussi d'autres communes dites bourgeoises et tranquilles sont aussi des bases pour planquer des armes et de la drogue.

Il y a fort longtemps sur un site d'info (causeur pour ne pas le nommer) j'expliquais que si j'étais un dealer de grande envergure, je planquerais ma petite tonne de hash dans un bon appart bien bourge de Neuilly.

Moins de deux après, on apprenait qu'une tonne et demi de hash était découverte à Neuilly.

Utiliser les petites bourges gauloises pour le transport est aussi un moyen de faire bouger la marchandise sans attirer le regard des flics. C'est d'un commun ! On les paye peu ou en parties de jambes en l'air mais elles sont à même de vous éviter (aux gros dealers) les go-fast et autres conneries éculées. Du nord au sud, d'Est en Ouest, les petites ramènent la dope en train, en voiture avec le serre-tête et la croix sur la poitrine...Quel flicard irait interrompre une petite gauloise si mignonne ?

C'est ballot hein ? Raisonner comme un dealer ou un gros calibre des cités c'est fastoche. Ce qui l'est moins c'est d'envoyer des mecs quasiment à l'abattoir pour les perquises ! Du moins sans l'armée pour encercler la cité.

Vous n'avez pas idée des trésors que recèlent ces HLM pourtant bien moches à l'extérieur. Si Fatoumata a 4 télés plasma, c'est pas sa faute mais...tout le monde dans la cité en ont autant sinon plus ! Ca tombe des camions et les allocs ça ne vous aide qu'à être légaux rien d'autre. Pour bouffer ? On sait faire ! Les gosses s'en chargent, ils bossent bien et chouffent toute la journée pour nourrir la nombreuse famille composée de plusieurs femmes et des gosses qui vont avec.

Les maris eux...Ils sont au PMU et à la mosquée du coin.

Ces gros cons ont déjà tué pour gagner du terrain, ce ne sont pas les flics qui vont les arrêter même pas le RAID !
Nina
 
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